Petite forme pour l'activité des ateliers en 2023

Caroline Ridet
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Mécano en action

Croissance molle pour l'activité après-vente, qui boucle l'année sur une progression sous la barre des 1 %, selon le baromètre Mobilians-Solware. Et à l'instar de 2022, ce sont les ateliers carrroserie qui permettent de rester dans le vert, tandis que la mécanique a plus peiné. 

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Le bilan des dix premiers mois de l'année, qui s'affichait sur un encourageant + 4,6 %, laissait espérer un bel atterrissage 2023. Sauf que le marché ressentait déjà les premiers signes de reflux avec l'entrée dans l'automne qui avait déjà fait perdre 2 points à la croissance. La tendance descendante s'est donc confirmée sur novembre et décembre. Sur 2023, l’activité après-vente affiche une croissance globale de 0,7 % par rapport à 2022, qui se terminait à + 2 %.  

« Malgré une très forte inflation, 2023 aura été une année positive pour les ateliers, portée davantage par les activités de carrosserie », commente-t-on chez Mobilians. Et de fait, à 762 M€ de CA, ce sont près de 2 M€ d’activité perdus pour les 1012 ateliers méca suivis vs 2022. En y regardant de plus près, il semble que les automobilistes n'aient pas pour autant "évité" les garages, la facturation de la main-d'oeuvre à + 1,7 % l'atteste. En revanche, le poste pièces de rechange (- 1,2 %) a servi de variable d'ajustement pour satisfaire des automobilistes en période de chasse aux coûts. Si l'inflation moins importante sur les pièces de rechange cette année a pu jouer, on s'étonne cependant du décalage entre le CA pièces des ateliers et le +8,5% de CA engrangé par les distributeurs PR sur 2023

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BAROMETRE 2023 Mobilans Solware

La carrosserie boostée par la technologie

Sur la même période, les  463 ateliers de carrosserie du panel ont enregistré un CA de 151,7 M€, en progression de 6 %. Certes, toujours une belle tendance, mais c'est aussi 3 points de croissance perdus sur novembre et décembre !  Pour rappel, les carrossiers avaient performé de 12,7 % entre 2021 (annus horribilis !) et 2022. 

Explication de Mobilans : « Les véhicules à réparer sont équipés de structures et technologies de plus en plus complexes, ce qui engendre des coûts supplémentaires liés aux équipements de sécurité, notamment pour les ADAS (systèmes d’aides à la conduite). »

À noter : le panel d’ateliers analysés est en croissance. Par rapport au mois dernier, on compte 49 ateliers de plus en mécanique et 15 de plus en carrosserie.

Caroline Ridet
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