[Atlas] BASF : Rendre de la rentabilité au carrossier
Principal fabricant européen de peinture et leader européen de la distribution de peinture avec son propre réseau de magasins, BASF se projette en tant que fournisseur de solutions complètes pour les carrossiers.
« Aujourd’hui, le service est la clé et les fabricants rivalisent de solutions pour rendre de la rentabilité au carrossier : organiser son atelier, optimiser ses commandes, simplifier ses process. L’objectif est de l’aider à générer de la valeur ajoutée, des ventes additionnelles et BASF se montre précurseur dans le domaine », explique Eric Verwacht, Country Manager France de BASF Coatings Services (photo ci-contre), qui s’exprime au nom des activités Automotive Refinish Coatings européennes du groupe allemand. Dernier exemple en date : en octobre dernier, les deux marques de peinture automobile du géant de la chimie – R-M et Glasurit – ont dévoilé la solution Refinity. L’ensemble des outils et services digitaux ont migré sur un cloud dédié au réparateur.
Depuis un unique point d’entrée, le carrossier peut piloter l’ensemble de son activité en gardant le contact avec les équipes techniques et de consulting connectées à la plateforme : couleur, gestion des stocks et des ordres de réparation, suivi d’activité, support technique, formation, informations marché. Le lancement est international et s’étalera jusqu’en 2022, en commençant par les marchés français, italien et allemand.
Les niveaux de 2019 sont retrouvés
Redonner au professionnel de la rentabilité se fait forcément au prix de nouvelles solutions, puisque le contexte économique s’avère destructeur de marges. « Les principaux marchés européens matures ont retrouvé les volumes de vente de 2019, qui était une bonne année. Mais le contexte reste tendu, surtout du côté des approvisionnements. Le marché européen est en proie à une grande nervosité », reconnaît Eric Verwacht. La problématique de la disponibilité des matières premières et l’impact de ces tensions de sourcing et de logistique sur le prix des produits peinture ont conduit BASF à appliquer une augmentation moyenne de 6 % en Europe. Une hausse modérée puisque BASF, en tant qu’industriel majeur de la chimie, peut s’appuyer sur d’autres activités du groupe pour résoudre certains problèmes d’approvisionnement. De quoi impacter moins violemment le carrossier. « L’inflation booste le chiffre d’affaires, mais ce n’est jamais totalement positif car cela tend le marché. Mais il faut relativiser car le coût de la peinture dans le coût total d’une réparation est restreint. Bien sûr, il est plus difficile pour le réparateur de le répercuter sur sa facture », tempère Eric Verwacht.
Romain Thirion
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