Carrosserie : ces formations qui font le plein au GNFA

L’occasion pour le GNFA de faire le point sur les formations dispensées dans treize centres. « Certaines marchent particulièrement bien en ce moment », confient Christophe David, formateur peinture à Nantes (44), et Jérémy Aprelon, formateur à Pessac (33). Parmi elles : les formations liées au travail de l’aluminium. « Beaucoup ont peur de travailler cette matière. Or l’aluminium est de plus en plus présent et les experts poussent de plus en plus à la réparation parce que les pièces en alu coûtent cher et il y a un problème d’approvisionnement », explique Christophe David.

La réparation plastique est également demandée pour des raisons similaires. « C’est cher, il faut compter 700 à 800 € pour un pare-chocs neuf, et il n’y a plus de pièces alors que 300 000 pare-chocs sont jetés chaque jour dans le monde. Dans le lot, certains sont réparables », insiste Christophe David. Pendant la formation, un pare-chocs entaillé doit donc être réparé tout en répondant aux normes. « Aujourd’hui, les experts sont prêts à mettre 5 à 7 heures pour de la réparation de pare-choc », assure Christophe David.

Les stages font également le plein en habilitation électrique. « Il est indispensable de savoir mettre un véhicule électrique en sécurité dès lors qu’il rentre dans un atelier après un choc », explique Jérémy Aprelon. Enfin, les formations en débosselage sont très demandées dans un contexte d’épisodes de grêle. Mais les deux formateurs préviennent : « C’est un vrai métier, il faut un an pour être performant en débosselage. L’idée de la formation est de les lancer, mais il faut persévérer. »