BCSF pousse à l’économie

Romain Thirion
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Le site de Vitrolles (13) est l’un des trois magasins BCSF à avoir fait l’objet d’un déménagement pour s’agrandir au cours des dix-huit derniers mois, avec ceux d’Yvrac (33) et de Saint-Jacques-de-la-Lande (35).

En tant qu’industriel de la chimie multi-sectoriel, BASF sait mieux que personne la nécessité d’économiser énergie et main d’œuvre et d’optimiser la production. Un mot d’ordre qui transparaît également dans son réseau de distribution de peinture automobile, BCSF. 

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Numéro un du secteur dans l’Hexagone, la filiale entend ainsi, d’abord, pousser ses clients carrossiers à « commander moins, mais mieux », selon Eric Verwacht, country manager France de BCSF. Le fabricant allemand, détenteur des marques R-M et Glasurit, est désireux d’amener le réparateur à modifier ses habitudes de commande dans un esprit d’éco-responsabilité. Afin de freiner la tendance au H+4, venue de la distribution de pièces, qui s’est inscrite dans les habitudes de trop de carrossiers.

« Les outils de digitalisation nous y aident. Plus de 40 % de nos commandes sont aujourd’hui digitales et nous visons les 50 %, que cela se fasse de façon automatique par la balance ou que le carrossier procède directement à la commande en ligne », explique E. Verwacht. Cette démarche est cohérente avec l’économie de produit que plaide et promeut BASF au travers de ses process de mise en peinture, notamment dans le cadre des petites réparations, avec séchage UV ou à l’air libre.

Mot d’ordre : l’accompagnement

Compte tenu des risques économiques et environnementaux que font peser les pénuries d’énergie actuelles sur les réparateurs, l’offre produit et le conseil qu’apportent un réseau de distribution spécialisé comme BCSF est clef. « Aujourd’hui, nous parlons beaucoup plus de productivité, d’efficacité, de services plutôt que de produit chez le carrossier, pour augmenter sa rentabilité. Et la main d’œuvre étant chère, compte tenu de sa rareté, la rentabilisation de chaque geste est la bienvenue », insiste E. Verwacht.

R-M comme Glasurit proposent une solution complète pour travailler mieux et plus vite, ce qui permet de rentabiliser les 25 000 € que peut coûter l’installation d’un carrossier. Le réseau de distribution de BASF, qui revendique environ 31 M€ de CA en 2021, écoule toutefois davantage de volumes à la marque R-M. « Glasurit est davantage commercialisée par nos distributeurs indépendants. Mais la typologie de clients reste la même entre les deux marques car ce sont des marques premium, avec des stratégies identiques et une qualité de service similaire. De ce fait, en volumes comme en valeur, le mix des deux marques est équilibré dans nos chiffres de vente : chacune pèse 50 % », précise le country manager.

Romain Thirion
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