Atac consolide ses positions
2021 en progression, 2022 avec un premier semestre super-porteur : le distributeur Alternative Autoparts d’Orléans travaille à l’optimisation de son organisation pour préparer la suite.
Une progression de 7,3 % en 2021, un encourageant + 11,2 % au premier semestre 2022, « sachant qu’il faut tenir compte des 5,5 % de hausses tarifaires pondérés sur une année glissante » : le business se porte bien chez Atac Pièces Auto. « Nous restons sur l’essentiel car nous constatons que les garages restent très attachés à l’achat en magasin et surtout aux services attenants », se réjouit Frédéric Derouck, qui avait mené une croisade contre la menace d’une concurrence digital par Otop, qui n’a finalement pas eu lieu !
Le directeur Achats et Développement d’Atac reste cependant prudent dans la période actuelle. « Le sujet n’est pas uniquement le CA ou le maintien des marges, ni la seule répercussion des hausses tarifaires imposées par les fournisseurs. Nous devons aussi calculer l’impact global de notre organisation, en prenant en compte les coûts internes (transport…). À défaut, le risque est de dégrader le résultat. »
Business model à repenser
Il regarde donc son business sous un nouvel angle pour imaginer un nouveau modèle de distribution. Car il estime que ce sont bien les performances des plateformes qui doivent devenir l’étalon des distributeurs. Une nouvelle concurrence qui compense faible service et rythme de livraison avec des stocks plus larges et des marges inférieures. « Je me prépare pour avoir une structure générant moins de coûts, notamment en livrant directement via ma plateforme, pour rester compétitif à terme face aux plateformes digitales ou autres. »
Et dans cette optique, il ne voit aucun intérêt à faire des acquisitions, « car notre maillage régional à dix-huit sites suffit largement ». Un nouveau business model en préparation ? En tout cas une nouvelle orientation basée sur des magasins pour le service, une plateforme en cœur de dispositif de livraison pour être en mesure de coller à une bataille tarifaire qui devrait s’accélérer.