PIEC : Reparcar lance son offre pour pros

Jean-Marc Pierret
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Stephane Brault-Scaillet (Reparcar) : « Notre ambition est de nous appuyer sur toujours plus de VHU recrutés au niveau européen, voire continental. C’est la seule façon de contourner les disparités d’un marché national à l’autre et d’atteindre une offre satisfaisante à la fois en variété et en qualité »

Fondé en 2018 en ciblant le marché BtoC de la pièce d’occasion, Reparcar vient juste de lancer Reparcar Pro. Le site est d’ailleurs présent à Equip Auto (Hall 1 Stand 021) avec l’intégralité d’une offre voulue calibrée pour les réparateurs. Et forte de cette certitude de Stéphane Brault-Scaillet, le co-fondateur du site : « Le marché BtoB de la PIEC sera dominant car le professionnel est le mieux placé pour en assurer le développement. »

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Reparcar arrive armé sur Equip Auto. Il revendique 2 millions de références sourcées en France auprès de 75 centres VHU (25 en France et 50 en Espagne où il en recrute 10 nouveaux par mois). Il élargit actuellement son sourcing à l’Italie, la Hollande et le Portugal.

Sourcer à l'international

Une stratégie que la start-up considère comme indispensable au développement de son offre et plus généralement, du marché lui-même. « La PIEC est un marché de pénurie, souligne son co-fondateur Stéphane Brault-Scaillet, où la majeure partie des demandes enregistre un refus. » Pour pouvoir répondre de façon croissante et pertinente à ces demandes, un maillage national de fournisseurs en pièces d’occasion ne suffit déjà plus, a-t-il donc constaté.  « Notre ambition est de nous appuyer sur toujours plus de VHU recrutés au niveau européen, voire continental. C’est la seule façon de contourner les disparités d’un marché national à l’autre et d’atteindre une offre satisfaisante à la fois en variété et en qualité. » Et de pouvoir accompagner la croissance d’un marché qui atteint déjà 5 %, estime-t-il…

Et comme les meilleurs des VHU ne récupèrent qu’environ 40 pièces par véhicule déconstruit, tout l’enjeu passe par la capacité de se connecter à un nombre toujours croissant de centres. C’est la raison d’être de Reparcar. Sa dizaine de développeurs affine constamment un “connecteur universel” capable de se brancher directement aux logiciels de gestion de stock des VHU. Une forêt IT à défricher : « Il existe huit logiciels différents en France ; cinq autres en Espagne et de cinq à dix pour chaque autre pays. Et chaque fois, dans des langues différentes. »

Le réparateur d'abord

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ReparCar Pro Offre du réparateur
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Pour accompagner l’offre comme l’image du garage, le réparateur peut construire, sur ReparCar Pro, sa propre vitrine digitale d’une offre Piec avec ses seules coordonnées. Comme le montrent les deux écrans ci-dessus, le prix de la pièce achetée au prix d’acquisition BtoB (écran de gauche) peut ainsi être montré sur le site du réparateur à son prix public (20% de marge inclus) soit au client de l’atelier, soit à l’internaute qui visite le site en ligne du réparateur…

Une offre qui permet déjà au site de revendiquer une croissance de 15% à 20% des demandes pros et, au cours de la seule première semaine d’octobre, de 20 nouveaux clients garages. Autre particularité facilitatrice de ReparCar : « C’est nous qui facturons la pièce pour permettre au réparateur qui souhaite développer son offre en Piec de ne pas avoir à multiplier les comptes fournisseurs ».

Tiers de confiance facilitateur

Rien d’étonnant donc aux 5 millions d’euros déjà levés par Reparcar. D’autant que son extension pro a nécessité de nouveaux développements pour se caler sur les attentes du marché des réparateurs, à commencer par une stratégie qui veut faciliter l’accès du professionnel à cette offre nouvelle.

La simplicité, Reparcar la garantit en amont par l’identification du besoin par la plaque d’immatriculation et en aval, par une photo contractuelle de la pièce à fin de confirmation d’identification. Le réparateur connecté à Pro.ReparCar.fr peut ainsi rassurer son client et son atelier, tout en bénéficiant d’un prix public TTC. Une hotline téléphonique peut venir compléter la réassurance du réparateur.

Le site se veut ainsi « tiers de confiance » garantissant à la fois la remise consentie au pro et, s’il le fallait, le remboursement et le retour de la pièce non-conforme. Conscient des habitudes entre fournisseurs et réparateurs, Reparcar prend l’intégralité du retour en charge : « Nous envoyons l’étiquette de retour et le transporteur pour un retour gratuit. » Une offre que le site veut et peut se permettre, lui qui dit enregistrer « un taux de retour faible » grâce à la qualité de sa base de données.

Jean-Marc Pierret
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