Stellantis donne des ailes à la gamme carrosserie Eurorepar

La carrosserie à la gamme Eurorepar ne compte plus seulement des pièces en plastique. Après les pare-chocs avant et arrière, puis les grilles de calandre, les plaques Distrigo référencent et distribuent désormais toute une ligne d’ailes avant. Tout comme les boucliers, cette gamme concerne une sélection de pièces équipant des véhicules des marques Stellantis qui ne sont plus produits depuis plus de cinq ans. Le prix de vente public annoncé des plus de 60 références concernées par l’offre est de 30 à 40 % inférieur à celui de la pièce d’origine. Et leur garantie est toujours de deux ans.

Présentées dans une vidéo diffusée sur YouTube comme « approuvées par les ingénieurs Stellantis » et « conformes à leurs exigences techniques », elles garantiraient « la durabilité, l’esthétique et un niveau élevé de sécurité pour les véhicules ». Le signe qu’elles proviennent très probablement d’équipementiers de première monte ou de fabricants spécialisés dans la pièce de qualité équivalente certifiée (PQEC). En ouvrant toujours plus la gamme carrosserie d’Eurorepar, Distrigo entend ainsi présenter « une réponse aux critères économiques exigés par les assureurs ».

Le fait que la vidéo ait été publiée seulement quelques heures avant la validation par le Conseil européen du paquet législatif instaurant l’harmonisation de la clause de réparation apparaîtra comme une coïncidence… Pour rappel, cette décision induit la libéralisation totale du marché des pièces de carrosserie en France d’ici huit ans. Un horizon attendu de pied ferme par les assureurs et leurs partenaires, qui militent désormais ouvertement pour la PQEC comme alternative à la toujours plus chère pièce d’origine. En France, seul Distrigo est habilité à distribuer la gamme de pièces de robe Eurorepar. Ce que la distribution indépendante voit d’un mauvais œil, l’accès aux PQEC des marques françaises leur étant encore nié dans les grandes largeurs.