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Stellantis anticipe-t-il la fin du monopole constructeur ?

Romain Thirion
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Pare-chocs Eurorepar

En lançant une offre de pare-chocs à la marque Eurorepar pour ses modèles de cinq ans et plus, Stellantis paraît remettre en question l’une de ses activités les plus rentables : la vente de pièces de carrosserie. Mais aurait-il finalement un coup d'avance ?

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Fin avril, le constructeur a annoncé le déploiement de sa toute nouvelle gamme de pare-chocs, dont le déploiement se fera en deux vagues et qui comprendra plus de 100 références correspondant aux besoins du marché. Aussi bien pour les VP que pour les VUL. Les modèles concernés par cette gamme de pare-chocs sont notamment les Peugeot 208, Opel Corsa, Citroën C4 et autres Fiat 500 dont la fabrication a cessé.

« Les pare-chocs Eurorepar sont soigneusement conçus et ont été soumis à de nombreux tests approuvés par les experts de Stellantis afin de garantir à la fois durabilité, aspect esthétique et sécurité de haut niveau [et] permettent un montage facile, sans adaptation », détaille le constructeur dans un communiqué. Ce qui laisse supposer que les boucliers avant concernés viennent, sinon de chaînes de production d’origine, au moins d’équipementiers partenaires de Stellantis.

Sur un marché qui fait pourtant le beurre des constructeurs et qui a encore enregistré une forte inflation en 2023 (+ 9,2 % selon Sécurité & Réparation Automobiles, SRA), Stellantis pourrait vouloir anticiper la fin prochaine de la protection des dessins et modèles, à l'heure où le Parlement européen a entériné les projets de règlement et de directive relatifs aux dessins et modèles, un peu moins de deux ans après leur proposition par la Commission européenne. D'autres pièces de robe devraient venir enrichir la gamme Eurorepar à l'avenir. Affaire à suivre, donc…

Romain Thirion
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