
« Chez Autoneo, le carrossier a toujours le dernier mot ! »

Pas d’injonctions mais des préconisations ! Sous l’impulsion de leur enseigne de distributeurs Centaure, les carrossiers Autoneo ont reçu en convention quantité de messages d'alertes : décarbonation et électrification, économie circulaire, montée en compétences et digitalisation… Autant de sujets qu’ils ne pourront éviter dans leur quotidien, autant de raisons de se loger dans le cadre rassurant du réseau.
« Chez Autoneo, le carrossier a toujours le dernier mot ! Nous sommes force de propositions. Et ils en disposent comme ils l’entendent », indique Maxime Falconnet, le président d'Autoneo. Une boîte à outils à la carte servant les 270 carrossiers adhérents (six nouveaux venus début 2025), enrichie en continu par l’apport des partenaires. Digital Car pour le recalibrage et la reprogrammation des Adas (solution mobile), Carform pour la planification atelier, Olacar pour le recrutement de compagnons, DAF Conseil et CESVI pour les formations ou certifications (70 % du réseau est habilité VE), ou encore Volkswagen, Nissan, Renault, Distrigo, Odipra… pour le sourcing pièces.
« Nous comptons 27 partenaires Autoneo à nos côtés (hors partenaires Centaure), avec une croissance de plus de 30 % en chiffre d’affaires depuis 2021 ! Nous sommes bien dans l’accompagnement au quotidien de nos adhérents carrossiers pour doper leur business », lance Rémi Renaudo, directeur général adjoint de Centaure. De quoi encourager le dynamisme d'une enseigne qui fête ses vingt ans en 2025.
Relation de proximité à entretenir
Au cœur des messages dispensés pendant la convention, les solutions business apportées par le réseau, dans un contexte bousculé par la transition du marché – écologique, électrique, technologique… – obligeant l’adaptation continue et très engageante des carrossiers. En fil d’Ariane, apparaît la relation de proximité établie avec les distributeurs Centaure. La diffusion de l’information jusqu’au bout des territoires est assumée par l’équipe dirigeante du réseau Autoneo avec trois animateurs terrain. « Mais aussi les 250 commerciaux issus de nos 144 distributeurs Centaure pour relayer l’information ! Nous avons la capacité de sensibiliser nos adhérents sur les évolutions de leur secteur, dont la réglementation environnementale, les impacts liés à l’application de la RSE », explique Rémi Renaudo.
En clair, comment réduire son empreinte carbone à tous les niveaux de l’atelier (consommation énergétique…), engager le personnel dans une économie de moyens, appliquer des solutions de recyclage… « Nous veillons à ce que chaque distributeur local porte avec nous cette bonne parole », ajoute Maxime Falconnet. Le président d’Autoneo souligne combien la qualité de la relation avec chaque distributeur est essentielle et contribue au développement mécanique du réseau. « Nous ne vendons pas de la pièce mais de la peinture, de la para-peinture, des services, des conseils, des formations… », précise le directeur général adjoint.
Une carrosserie Autoneo réalise un CA moyen de 700 000 € pour trois compagnons, soit le seuil plancher requis pour répondre a minima aux cahiers des charges des apporteurs d’affaires (VDR…) tels qu’Allianz, Covea, Areas, Swiss Life ou encore le Crédit Mutuel. L’apport d’affaires reste un enjeu crucial. « Nous devons toujours mieux travailler avec nos partenaires historiques et aller en conquête de nouveaux », ajoutent les deux dirigeants, soulignant également la nécessité de trouver les équilibres les plus judicieux pour « une rémunération au juste prix du travail du carrossier Autoneo ». Vaste chantier.
Réparer plutôt que remplacer
Autre sujet, celui de la PRE donnant l’occasion à Léopold Schmutz, responsable des partenariats Après-Vente Auto au Crédit Mutuel, de s’exprimer sur les bonnes pratiques des carrossiers. Ce dernier a expliqué comment l’organisme incite les réparateurs à adopter une éco-attitude pour diminuer la facture des clients assurés.
« Nous récompensons les comportements vertueux des ateliers (réparation plutôt que remplacement) via deux indicateurs : le calcul de son CA facturé en pièces comparé à son CA facturé en main-d’œuvre T2. Nous observons également le CA en PRE divisé par le CA en pièces. Cela nous permet de voir quel atelier répare plus qu’un autre. Ces données pèsent pour 40 % des critères rentrés dans un système global comprenant l’implantation géographique, la qualité de service et le taux de satisfaction des assurés, les coûts. Cette veille nous permet d’attribuer des missions aux plus vertueux. Les experts sont évalués de la même manière afin d’encourager la réparation. »
Reste encore à convaincre le client final d’accepter la PRE sur son véhicule, au-delà des bonnes intentions.
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