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La Voix des Carrossiers Français parle budget à Nice

Philippe Lamigeon
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LA VOIX DES CARROSSIERS

Le 5 décembre dernier au Campus Sud des Métiers de Nice, l'association a abordé l’impact de la loi de finances 2025 sur le budget des entreprises de carrosserie. Les représentants de 51 adhérents étaient présents. 

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Le 5 décembre, La Voix des Carrossiers Français organisait une réunion autour de la loi de finances 2025 et du budget des carrossiers. Pas moins de 51 entreprises étaient représentées et 5 ont suivi la conférence à distance en visioconférence. Elles appartiennent à des réseaux comme Fix Auto, Axial, AD Carrosserie, Five Star, Top Carrosserie, Carflex, Acoat Selected et, bien sûr, Albax, puisque l'entreprise est à l'origine de la création de LVCF.

Suite à la démission du gouvernement Barnier, les carrossiers essayent d’y voir plus clair sur les pistes d’économies débattues et leur avenir. Jean-Pierre Acchiardo, expert-comptable du cabinet DSO, et William Ret, consultant RH chez E.S. Paie, ont donc animé les débats. Dès le départ, les futurs charges, impôts et taxes pesant sur les entreprises en 2025 ont été passés en revue. Vinrent ensuite les questionnements sur la formule à choisir pour l’accord de participation, les explications sur l’incidence de l’augmentation du coût de l’emploi salarial en 2025, les calculs préalables des charges patronales, l’augmentation des cotisations d’IRP, la mise en place de la CSG et CRDS sur les contrats d’apprentissage.

Si les hausses d’impôts envisagées n’impacteront pas spécialement les carrossiers, les diverses charges appliquées aux locaux commerciaux devraient le faire à hauteur de + 2,5 %. Les pros peuvent aussi s’attendre à une augmentation de la masse salariale de 3 % avant éventuelle augmentation de salaire, ce qui devrait entraîner de facto une baisse de 1 % du résultat de l’entreprise. De plus, sont prévues pour 2025 entre 4,4 et 5,5 % d’augmentation des produits peinture et para-peinture, entre 5 et 7 % d’augmentation sur les pièces détachées – y compris côté réemploi et PIEC – et entre 2 et 4 % d’augmentation sur l’outillage. Des réalités dont il faut tenir compte pour élaborer ses budgets prévisionnels.  

Philippe Lamigeon
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