CNPA : Francis Bartholomé prêt à rempiler
Francis Bartholomé est prêt à resigner pour une troisième mandature. Lors de ses traditionnels vœux, il a annoncé officiellement sa candidature à la présidence du CNPA qui se rejouera en juin 2021. Son moteur : boucler la mutation de l’organisation qu’il a engagée en 2014 pour s’intégrer dans celle « technologique et économique » de la filière.
« Et pour ce nouveau mandat, je souhaite instaurer pour la présidence un binôme afin d’assurer la continuité de nos actions. Une démarche qui j’espère sera adoptée par tous les présidents métiers et territoires du CNPA. » Le président du CNPA s’inscrit donc dans l’élan du Cap 2025, conscient que le parcours sera difficile « mais passionnant ».
Offensif donc, Francis Bartholomé qui veut maintenir le cap pour 2020 et sortir du climat « instable et anxiogène de 2019 ». Optimiste cependant, car le CNPA, avec ses 19 000 adhérents, gagne des points en étant « très souvent écouté par les pouvoirs publics. Mais j’aimerais que l’on soit un peu plus entendu ».
« Soyons fiers de nos métiers, de notre branche bien structurée et agile qui représente 140 000 entreprises et plus de 60 000 jeunes formés. » Militant plus que jamais, devant Luc Chatel, le président de la PFA, il a demandé que Bercy fasse bénéficier la filière aval de quelques largesses après avoir bien servi les constructeurs. « La décennie s’annonce risquée, mais riche en opportunités. Nous nous inscrivons dans une stratégie de filière pour réfléchir la mobilité autrement. Dans les turbulences et incertitudes actuelles [N.D.L.R. : WLTP, diesel bashing, dénaturation du bonus-malus], soit on décroche, soit on s’accroche. Le CNPA a décidé de s’accrocher et d’être force de propositions. » Co-construire l’avenir de la filière ! L’organisation va donc profiter de la campagne des élections municipales pour faire entendre sa voix et défendre la mobilité vue de l’écosystème des services de l’automobile via la diffusion de leur dernier Livre Blanc en 34 propositions (lire ici). Un programme bien rempli pour le président qui va devoir aussi piloter le déménagement du CNPA, qui va quitter dans les mois à venir ses locaux de Suresnes pour aller rejoindre l’ANFA à Meudon et créer la Maison de la Mobilité.