Comment verdir une carrosserie en cinq points

Girault Nicolas
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Pour attirer les apporteurs d’affaires, adapter l’atelier carrosserie aux règles de l’écoresponsabilité est souvent plus simple qu'on le croît. Plusieurs fabricants de peinture et acteurs de la réparation aident les carrossiers à repenser leur activité dans cette voie.
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La réparation auto n’est pas épargnée par l’argument environnemental. Les carrossiers sont de plus en plus nombreux à s’adapter à cette évolution pour séduire clients et apporteurs d’affaires. Ils sont soutenus dans cette voie par la filière des marques de peinture réunie autour du Sipev et de son Livre vert *. Les groupes de fabricants leur proposent des gammes de produits spécialement conçues pour réduire l’impact environnemental de l’activité peinture. Parmi eux, Axalta et BASF sont particulièrement dynamiques dans cette voie… Enfin, de nombreux fournisseurs d’équipements mettent à disposition des matériels (cabines et outils divers) pour améliorer les performances énergétiques de l’atelier.

Mais avant de choisir une technologie pour réorienter leur carrosserie dans une logique de développement durable, les réparateurs doivent être méthodiques. Raison pour laquelle Spies Hecker (filiale d’axalta) joue la carte de l’accompagnement de ses clients dans cette transition. La filiale d’Axalta indique ainsi cinq étapes à suivre pour réorganiser la carrosserie.

* Fiches pratiques pour étendre les bonnes pratiques en atelier sur la plateforme de la carrosserie durable du Sipev : www.livre-vert-carrosserie.fr.

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1- La première démarche est une sensibilisation à l’environnement de l’atelier. Pour « verdir » son atelier, le réparateur doit réaliser un bilan des produits et procédés utilisés pour la réparation, depuis la préparation des travaux jusqu’au traitement des déchets dangereux. Le carrossier vérifie s’il respecte la réglementation et emploie les techniques les plus efficaces du marché. Il observe si les techniciens suivent rigoureusement les procédés prescrits par les fabricants, s’ils utilisent bien un minimum de matériaux et de ressources, etc. Autant d’observations permettant d’identifier les points d’amélioration de l’entreprise.

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2- Un tour d’horizon des produits et technologies disponible sur le marché est nécessaire. Peuvent-ils adopter des options plus récentes et plus respectueuses de l'environnement ? Les produits à faible consommation d’énergie doivent être privilégiés. La majorité des fabricants proposent des gammes permettant d'effectuer des réparations rapides et efficaces tout en restant économes en énergie : produits séchant à basse température, etc. Ici, la gamme de Spies Hecker.

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3- Les compagnons du carrossier peuvent avoir besoin d’une nouvelle formation ou d’une plus importante sensibilisation à certaines thématiques auprès de leur distributeur ou de leur marque de peinture… Par ailleurs, si de nouvelles techniques écoresponsables ont été adoptées, elles peuvent se révéler inutiles si elles ne sont pas correctement mises en œuvre. Les peintres doivent donc apprendre à utiliser correctement nouveaux produits de peinture et matériaux complémentaires. Ils évitent ainsi le gaspillage, tout en assurant des réparations de qualité.

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4- L’atelier doit réduire et éliminer correctement ses déchets. Bien formés et informés, les peintres maîtrisent leurs techniques, facilitant leur travail et réduisant leur consommation de produits… et donc leurs déchets. Les lois et réglementations en vigueur sur leur élimination doivent ensuite être strictement respectées. Par exemple, si les conditionnements entièrement vidés sont considérés comme « déchets contrôlés », tout ce qui a été exposé à la peinture – gants, lingettes, conditionnement mal vidé, etc. – est classé « déchet dangereux » et doit rester à l’écart des égouts et cours d’eau… Et être tracé jusqu’à son élimination.

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5- Le carrossier éco-vertueux doit s’appuyer sur des partenaires distributeurs et fournisseurs compétents en matière environnementale. Auprès d’eux, il doit trouver encouragements, conseils et soutien dans cette voie, quelle que soit la taille de son entreprise. Ainsi, la Feda a développé son label de distribution Color+ en partie dans cet esprit. Parmi les services du distributeur de peinture figurent l’information sur les normes réglementaires et les nouveaux produits, la formation et les conseils.

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