LKQ : ventes à la hausse mais bénéfices en retrait au T1 2024

Caroline Ridet
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LKQ facade US

Début d’année compliqué pour le géant de Chicago sur son marché domestique, tandis que l’activité européenne continue de progresser. Résultat, un bénéfice net qui dévisse et des prévisions de croissance annuelle revues à la baisse.
 

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LKQ boucle son premier trimestre sur un chiffre d’affaires global à 3,7 Md$ (+ 10,6 % vs T1 2023).  À première vue tout va bien, sauf que l’Américain annonce une croissance organique réduite à 1,1 % ! En cause, un business sur son marché domestique en retrait de 3,3 % pour les ventes en gros de pièces, de 1,4 % pour les ventes organiques d’accessoires et une « dégringolade » de 10,5 % de son activité « recyclage », plombée par la chute des cours des métaux. 

L’Europe dynamique

« Nos résultats du premier trimestre ont été inférieurs à nos attentes, car notre segment Vente en gros – Amérique du Nord a été confronté à une réduction des réclamations réparables et à la pression qui en résulte sur la demande, qui, selon nous, est principalement attribuable au temps chaud record aux États-Unis. En revanche, nous avons connu une croissance organique positive dans notre segment Europe et généré un flux de trésorerie disponible robuste […] », a déclaré Dominick Zarcone, président et CEO LKQ Corporation. Et de fait, l’activité de LKQ Europe reste solidement accrochée en positif avec un CA qui atteint les 1,64 Md$, soit une progression de 2,7 % sur ces trois premiers mois de l’année, voire même de 4,4 % à taux de change constant. Une croissance portée par l’augmentation des volumes de vente et légèrement « pimentée » par la répercussion de l’inflation dans les tarifs. LKQ ajoute que les mouvements d’ajustement des forces se poursuivent en Europe avec la cession de ses activités en Slovénie et bientôt en Bosnie. 

Bénéfices à la peine

Mais cette dynamique européenne (qui pèse aujourd’hui 46,2 % du business de LKQ Corp.) n’a pas suffi à redresser la barre de la profitabilité. Le bénéfice net plonge de 41 % sur ce premier trimestre et l’EBITDA de 5,7 %. « Malgré ces vents contraires », Dominick Zarcone parie sur la résilience de ses équipes et maintient ses prévisions de bénéfice par action et de flux de trésorerie disponible sur l’année. En attendant, le distributeur revoit à la baisse d’un point ses prévisions de croissance organique de son CA pour les situer entre 2,5 % et 4,5 %. 

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Caroline Ridet
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