Élection présidentielle : la FEDA s'invite dans la campagne

À moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, la Fédération appelle l’ensemble des candidats à s’engager en faveur d’une mobilité durable pour tous les Français.

À l'appuie de son lobbying, la Feda diffuse un document intitulé « Politiques de mobilités : les classes moyennes et populaires prises en otage ». En substance, il met en garde "le ou la futur(e) Président(e) de la République contre le risque d’une aggravation des ségrégations spatiales et sociales à travers le pays, sous l’effet combiné d’entraves fortes aux mobilités quotidiennes des Français".

En forme d'aiguillon, la Feda rappelle à la mémoire des politiques, l'épisode "gilet jaune". Si la fédération s'inscrit dans l'obligation de la transition écologique du parc, elle demande de la souplesse sur le calendrier et plus d'aides d'accompangement.

Les ZFE, le tout-électrique : autant d'injonctions peu soutenables sur le plan social. "Le tout-électrique constitue à cet égard un choix radical et un pari extrêmement risqué : vouloir passer de 8% des ventes aujourd’hui à 100% en 2035 aura inévitablement pour effet de laisser des millions de ménages, notamment ruraux et/ou des classes moyennes sur le bord de la route", prévient la Feda.

D'où les propositions de la fédération :

- intégrer les véhicules hybrides et hybrides rechargeables à la conversion du parc à l’électromobilité

- investir massivement dans un réseau dense de bornes de recharge rapides et lever les freins réglementaires à leur déploiement

- revoir le calendrier et les modalités de l’interdiction des véhicules dans les ZFE

- renforcer et massifier les aides à la conversion, trop faibles et trop peu nombreuses, pour les particuliers et les professionnels.

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