Vers une mobilité plus verte selon Allianz Partners

Philippe Lamigeon
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ALLIANZ

Dans son dernier rapport "States of Mind Nouvelles Mobilités", Allianz Partners révèle des changements de mentalité chez les automobilistes. L’avenir s’annonce plus vert.

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Dans le dernier rapport "States of Mind", les informations détaillées par Michael Maicher, directeur commercial Nouvelles et Micro-mobilités, Alejandro Agag, président et responsable de la Formule E et de l’Extrême E et les résultats d’enquête du groupe mettent en avant trois axes principaux : l’adoption accrue de véhicules privés plus écologiques, la transition de la possession du véhicule vers son simple usage, l’adoption généralisée de la micro-mobilité (scooters, vélos électriques, etc.). Selon ce rapport, 60 % des interrogés prévoient d’acquérir lors d’un prochain achat un véhicule électrique ou hybride. Chez les jeunes familles, c’est même 75 %. Toutefois, il existe certains freins comme le manque d’infrastructure de recharge. 

Dans les changements de comportement, on note aussi le développement des offres MaaS (Mobility-as-a-Service). Comme les voitures privées ne sont pas utilisées 92 % du temps, la croissance de la mobilité partagée offre une utilisation beaucoup plus efficace des ressources. Par ailleurs, le développement de véhicules autonomes (ou sans conducteur), comme les robots-taxis, révolutionnerait le MaaS et augmenterait encore les niveaux d’adoption. On remarque aussi comme changement la généralisation de la micro-mobilité. Si scooters, motos, vélos électriques, trottinettes et autres moyens de mobilité ont considérablement augmenté, notamment dans les grandes villes, les réglementations n’ont pas toujours été à la hauteur et des villes tentent de restreindre leur utilisation. Et 32 % des utilisateurs de scooter électrique ne savent pas s’ils sont tenus de souscrire une assurance, comme 31 % des utilisateurs d’un vélo électrique.

« Nous sommes à un tournant dans l’histoire de la mobilité. Les usagers de la route procèdent déjà à d’importants changements de comportement, qu’il s’agisse d’acheter des véhicules électriques, d’adopter des scooters et des vélos électriques ou de passer de la propriété au simple usage des véhicules. Mais il reste encore beaucoup à faire pour libérer ce potentiel. On ne saurait trop insister sur le rôle d’infrastructures étendues et efficaces dans la révolution verte. Le manque de bornes de recharge en particulier est un frein à l’adoption d’options plus écologiques. Davantage d’investissements publics et privés dans la mobilité créeront un cercle vertueux, accélérant le rythme des changements technologiques et rendant les solutions durables moins chères et encore plus attrayantes », assure Michael Maicher, directeur commercial Nouvelles et Micro-mobilités d’Allianz Partners. 
 

Philippe Lamigeon
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