Plébiscite sur la libre circulation des véhicules éco-entretenus

Mille deux cents citoyens de France, Allemagne, Royaume-Uni et Italie ont été interrogés sur leurs choix liés à l’achat et à l’usage de l’automobile. 82 % de l’échantillon est équipé d’une motorisation thermique (33 % gazole et 49 % essence), 11 % de véhicules hybrides rechargeables ou non ou de 100 % électriques, enfin 7 % roulent au bioéthanol, gaz, GPL et hydrogène. 62 % sont d’accords avec les mesures de restrictions de circulation des versions thermiques (50 % en France) et 54 % pour l’abandon de la production des thermiques à l’horizon 2035 (39 % en France). Reste qu’à peine 43 % pensent que leur prochain véhicule sera électrique (25 % en France), car les répondants sont aussi attirés par les offres alternatives (34 % en France).

Mais comme peu envisagent d’abandonner leur véhicule, l’éco-entretien remporte les suffrages. 63 % en moyenne se disent sensibles à une proposition de diagnostic-entretien écologique (61 % en France). D’autant plus intéressés à 71 % si l’éco-maintenance représente le sésame pour circuler en cœur de ville et notamment dans les ZFE (69 % en France). Et à 59 % une aide des pouvoirs publics les encouragerait à passer le pas (57 % en France).

Reste la solution du rétrofit, connue par 44 % des répondants. Un répondant sur deux se dit favorable à la technique (44 % en France) mais avec des freins : incertitudes sur les complications technique (67 %), une moindre autonomie (57 %), l’absence de réseau après-vente (37 %)… La transition énergétique est en marche… mais pas forcément électrique.