Mariage Hella-Faurecia : le OK de Bruxelles

En août dernier, Faurecia avait remporté la course au rachat d'Hella. En novembre, le Français montait à hauteur de 79,5% dans le capital de l'Allemand , dont il détenait jusque là 60%. Une étape de plus était alors franchie. Il fallait cependant attendre le feu vert de la gardienne de la concurrence européenne pour finaliser le dossier. C'est donc chose faite.

"La concentration envisagée ne soulève pas de problème car les entreprises ne sont pas des concurrents proches et l'opération ne donne lieu qu'à une augmentation très faible de leur part de marché cumulée. En outre, des concurrents puissants demeurent sur les marchés concernés", a estimé la Commission dans un communiqué (source AFP).

Taille critique et diversification à la clé

De fait, les deux fournisseurs couvrent des expertises différentes et donc complémentaires. Hella fabrique des pièces automobiles (éclairages et électronique) ainsi que de l'équipement de garages (Hella Gutmann). Faurecia fournit notamment des sièges, des éléments d'intérieur, ainsi que de l'électronique et des technologies pour la mobilité propre. En reprenant Hella, Faurecia, très axé 1ere monte, va également entrer de plein pied dans l'écosystème de la rechange. Diversification à tous les étages au programme.

Ce rapprochement avec Hella permet également à Faurecia de jouer sa taille critique. Il deviendra ainsi le 7e fournisseur automobile mondial avec un chiffre d'affaires consolidé anticipé de 26,5 Md€ en 2022.

Reste maintenant à voir comment la fusion va se déployer sur le terrain et comment vont se concrétiser les synergies espérées au moment du rachat.

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