Pièces d’occasion : les réparateurs résistent

Muriel Blancheton
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Deux ans après que la loi les ait obligés à proposer à leurs clients une option pièces d’occasion, les réparateurs ont du mal à se mettre au vert… C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par 60 Millions de consommateurs chez 309 pros via des clients mystère. 

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Selon le magazine, moins d’un réparateur sur dix a proposé spontanément un phare ou un rétroviseur d’occasion. En revanche, pour l’alternateur, près de sept sur dix ont directement proposé de l’échange standard mais à peine 2 % de la PRE. Face à un client insistant, un réparateur sur trois a fini par trouver une solution pour de l’occasion. Sauf que selon 60 Millions de consommateurs, 10 % refusent de monter autre chose que de la pièce neuve. De fait, le magazine met en avant que les pros visités sont hors la loi. Si la résistance pour raison économique n’est pas à exclure, la quête de la pièce, considérée comme un parcours du combattant, est souvent le premier frein du réparateur.

 

Les cinq cas d’exonération

Le législateur a prévu des cas pouvant exonérer le réparateur de recourir à la PIEC :

• l’approvisionnement allonge le délai d’immobilisation prévu pour la réparation,

• prestation d’entretien ou de réparation à titre gratuit,

• réparation prise en charge par une garantie contractuelle,

• réparation effectuée dans le cadre d’une opération de rappel,

• le réparateur estime que les PIEC sont susceptibles de présenter un risque important pour l’environnement, la santé publique ou la sécurité routière.

Muriel Blancheton
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