Un premier e-garage pour Revolte
Faire durer les véhicules électriques ou hybrides jusqu’à 100 ans ! Telle est l’utopie portée par les huit associés de la start-up Revolte. Leur mission ? Contribuer à la décarbonation de l’automobile en créant une marque engagée et adressée au grand public.
Après un établissement pilote à Rennes, le premier e-garage Revolte a ouvert en octobre à Carquefou, près de Nantes. Dans un vaste atelier de 1100 m² sont ainsi réparées des Renault Twizy et ZOE, Citroën C-Zero, Nissan Leaf… Autant de véhicules qui ne sont plus garantis, dont personne ne veut s’occuper – ou alors à des prix prohibitifs – et pour lesquels Revolte recherche et résout les pannes. Le Labwatt, véritable salle d’opération de ce garage-clinique, accueille les travaux sous tension. Revolte souhaite recruter rapidement dix à vingt personnes issues de la mécanique ou de l’électronique, dont un chef d’atelier. Mieux, faute de cursus existant, les associés ont monté leur propre académie pour former au nouveau métier d’e-mécano. La responsable, Pauline Toussaint, va construire un programme avec un organisme de formation et approcher des CFA pour recruter des alternants. Certains mécaniciens pourront intégrer l’équipe mobile de Revolte, déjà en intervention sur toute la France. Si le modèle est validé, d’autres sites pourraient voir le jour. Dernier élément différenciant de l’aventure : le Club Revolte, une association destinée à fédérer une communauté d’utilisateurs de mobilité électrique, et qui dispose à Carquefou d’un local accueillant de 200 m².