À 30 M€, Fradis passe un nouveau cap

Caroline Ridet
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Le groupe parisien badgé Autodistribution vient de franchir la barre des 30 M€ de business. « Passer ce cap fait une grande différence. Écraser les charges fixes devient possible à 25 M€, mais c’est plus facile à 30 M€ car alors on massifie le volume sans grossir les charges. Quand on est petit, on peut s’en sortir, mais lorsque la structure commence à grossir, il faut passer un seuil. » C’est donc chose faite pour Thierry Michel qui vise les 32 M€ pour 2019. Il faut dire que le groupe s’est mis en action l’an passé avec un vaste programme de réorganisation de ses sites intégrant non seulement des déménagements et la modernisation des boutiques, mais également une optimisation des process. « Le chantier est achevé. Les magasins sont tous en ordre de marche. » L’objectif de Fradis est maintenant de « capitaliser sur tout ce travail » pour être sûr de rester incontournable sur son secteur face à des concurrences nouvelles et très conquérantes.
Les constructeurs en ligne de mireLe nerf de la guerre : la conquête du réparateur fidélisé sous enseigne AD. « La bagarre de réseaux s’intensifie avec des enseignes réparateurs qui seront de plus en plus cadenassées. Aujourd’hui, il y a des parts de marché à gagner. Il faut être fort sur son secteur, avoir la surface nécessaire pour accompagner le réparateur ». En ligne de mire de Thierry Michel, les dispositif constructeurs « PSA, mais aussi Renault qui se renforce. Pour l’instant, ils n’ont pas réussi à entrer chez nos gros clients. Nous ne devons pas pour autant nous reposer sur nos lauriers. » D’où l’importance de l’accompagnement « rouleau compresseur » de l’Autodistribution « qui nous permet de rester compétitif. C’est fondamental. Sur ces cinq dernières années, nous sommes passés de 20 à 30 M€ de CA sans avoir dû gonfler nos immobilisations de stock. C’est grâce à Logisteo. Cela a considérablement permis d’améliorer nos marges » et d’en faire profiter la clientèle. « L’enjeu est clairement de continuer à travailler sur notre compétitivité. »
Caroline Ridet
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