« Barrault n’a pas encore atteint son développement maximum »

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Une croissance de 14 % entre 2017 et 2018, remarquable ! Stéphane Péronnet calme l’enthousiasme. « Une bonne partie de ce résultat a été générée par la création de trois nouveaux magasins. Mais tout de même, notre croissance organique a atteint 5 % sur la période. » Finalement, le DG de Barrault n’est pas mécontent de l’exercice dernier. Et il a bien l’intention de continuer à se déployer avec un doublement des magasins (vingt-cinq aujourd’hui) à l’horizon 2023. Et ce sera en propre, car le projet de développement en franchise annoncé l’an dernier est pour l’heure en sommeil. « Si des candidats se présentent, nous sommes prêts, mais nous n’avons pas les ressources pour vendre une franchise et surtout pour aller recruter des investisseurs. »Pour l’heure, Barrault continue de tracer son sillon de plus en plus loin de ses bases niortaises et notamment en Rhône-Alpes où la dernière ouverture s’est faite à Albertville (73).

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Culture des fondamentaux
Mais pas question d’aller trop vite, ni trop loin. « Ok, nous avions une vision d’avenir, mais il est essentiel que nos fondamentaux restent solides (capacité de stocker, de livrer…) pour continuer à gagner des parts de marché sur un terrain difficile. » Prudent, le DG continue d’étendre les gammes stockées sur la plateforme de Niort (79) en les affinant régulièrement avec une remise en cause régulière afin d’être réactif et d’assurer l’adéquation offre de produits/besoin des clients. « Si l’on achète de plus en plus, car l’on vend de plus en plus, nous n’oublions pas que l’on continue d’être des épiciers. » Si Barrault assume ses 60 000 références, le stock doit être régulièrement ajusté pour répondre à un vrai besoin de la clientèle. Des projets d’ici la fin de l’année ? « Rien de défini. Mais évidemment, nous restons ouverts à toutes les opportunités, car ce n’est pas en ouvrant trois magasins par an que l’on réussira à doubler notre maillage dans trois à quatre ans ! »
Caroline Ridet