Le soutien des assureurs aux carrossiers prolongé
Jusqu'à fin février 2021, les compagnies et mutuelles d'assurance s'engagent à accompagner les carrossiers en ce qui concerne la prise en charge des frais de désinfection des véhicules et l'accélération du règlement des sinistres, comme ils avaient pu le faire jusqu'à l'été dernier. Le CNPA s'en est publiquement réjoui.
Il a fallu ruer dans les brancards et solliciter la Fédération française de l'assurance (FFA) pour obtenir des sociétés qui y adhèrent un accompagnement digne de ce nom envers les réparateurs. Mais les organisations professionnelles représentatives du métier de carrossier peuvent se réjouir : par un courrier daté du 10 décembre, la FFA vient de répondre favorablement aux demandes que lui avait formulé les représentants du métier carrossiers du CNPA, à l'occasion d'une réunion le 25 novembre dernier.
Parmi ses principales réclamations figurait notamment la prise en charge des frais liés à la désinfection des véhicules, car les cas de non-indemnisation sont devenus récurrents depuis la mi-septembre. Face à la baisse d'activité de la première quinzaine de novembre, autrement dit des deux premières semaines du reconfinement, qui ont vu les carrossiers perdre jusqu'à 50% de leur volume de travail, le surcoût qu'impliquait la désinfection des véhicules se faisait d'autant plus sentir sur la rentabilité des entreprises. Désormais, la FFA l'assure : les mutuelles et compagnies qu'elle représente prendront à nouveau en charge l'essentiel desdits frais jusqu'à la fin du mois de février.
Parce que, dans les circonstances actuelles, le temps, c'est plus que jamais de l'argent pour les réparateurs, les assureurs se sont également engagés, par l'entremise de la FFA, à accélérer le règlement des sinistres pour soutenir la trésorerie des artisans carrossiers. Et comme c'était le cas à l'issue du premier confinement, au printemps dernier, le CNPA a reformulé aux compagnies et mutuelles d'assurance sa demande « de gel, même provisoire, des remises sur pied de facture, la prise en compte des tarifs publics, la prise en charge des véhicules de remplacement bloqués chez des clients». Reste à savoir si ces points-là seront bien respectés sur le terrain dans les prochaines semaines.