«Il y en a assez des experts qui prennent la liberté d’entrer dans l’atelier sans passer par l’accueil, qui n’ont pas la courtoisie d’attendre que l’on s’occupe d’eux et qui font signer leurs procès-verbaux à n’importe quel compagnon voire prennent eux-mêmes le tampon de la carrosserie pour valider leurs expertises», déplore Benjamin Labonne. Président de la FFC-Réparateurs Auvergne et carrossier à Aubières, dans le Puy-de-Dôme, très engagé dans la résistance envers les donneurs d’ordres –assureurs comme plateformes de gestion de sinistres et experts d’assurance– celui-ci a donc publié une lettre qu’il a envoyée à tous les professionnels de l’expertise de son secteur.L’objectif ? Rappeler que, même dans une carrosserie indépendante et sans enseigne, il existe des règles à ne pas outrepasser, notamment des règles de civisme élémentaire d’un professionnel envers un autre, surtout lorsqu’ils sont censés partager le principe du respect des règles de l’art qu’exige la réparation automobile. Le texte, que nous reproduisons ici (cliquez sur l'image pour le télécharger), est univoque et, s’il habilite plusieurs personnes pour l’examen des véhicules et la signature des procès-verbaux, il a aussi le mérite de dégager une hiérarchie que nul n’est censé ignorer au moment de franchir la porte de l’entreprise...