AAG relance toutes ses plateformes

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Fin mars, seules quatre plateformes nationales étaient opérationnelles en service d’urgence après une première semaine de fermeture totale (AAG intègre la chaîne de solidarité ). Depuis ce matin (lundi 10 avril) sont opérationnelles l’ensemble des plateformes nationales : Le Rheu et Todd (PL), Blois et Sainte-Geneviève-des-Bois (VL), Le Hello (Technique) et Préférence Carrosserie-SAS France. Seule exception, les sites diffusant les pièces de réemploi qui ne redémarreront qu’à partir du 27 avril pour cause d’autorisation spéciale de réouverture et validation par les Dreal et Direccte des modes opératoires des équipes. La reprise d’activité est planifiée en en quatre étapes du 27 avril au 25 mai.

De même, totalement à l’arrêt jusque là, les sept plateformes Préférence régionales reprennent du service : Aquitaine (Floirac), Grand-Est (Hœrd/Metz), Grand Ouest (Saint-Herblain et Rennes), Méditerranée (Marseille/Nîmes), Nord (Lequin), Occitanie (Toulouse) et Seine (Saint-Ouen-l’Aumône).

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« Les réouvertures vont cependant être progressives avec dans un premier temps des équipes réduites. Nous pensons que la moitié des effectifs logistiques seront sur les sites le 11 mai. Mais avant cela, nous devons mettre en place les protocoles de sécurité », décrit Olivier Vejdovsky, directeur Logistique d’AAG. Surtout, le groupe a réactivé le hub informatique facilitant la commande de pièces pour ses clients distributeurs. Mais là encore, « nous n’avons pas restauré la situation antérieure à la crise ». Sur l’outil de commande web, les commandes sont plafonnées à cinq par jour et pas plus de cinq lignes. Il s’agit de permettre aux opérateurs d’absorber les demandes. Autre limitation : ne sont pas réactivées les livraisons en SAS de nuit ni les express régionales.

Pourquoi avoir relancé la machine et pas le 11 mai ? « Il faut préparer la levée du confinement pour que notre organisation soit en ordre de marche pour permettre aux distributeurs de reconstituer leurs stocks et retrouver la confiance dans notre supply chain », explique Olivier Vejdovsky… C’est aussi un signal vers les fournisseurs pour qu’eux aussi relancent leur machine à livrer.

Caroline Ridet

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