Les contrôles pollution sur les véhicules à combustion interne vont devenir plus strictes. Outre une rigueur accrue sur les fumées, le contrôle des oxydes d'azote (NOx) est programmé pour janvier 2022. D’où l’obligation d’utiliser des bancs de charge. La méthode de contrôle des NOx sur un véhicule nécessite de passer le véhicule sur un banc de charge de façon à ce que le véhicule soit dans des conditions normales d’utilisation et sa température de fonctionnement stable et vérifiable pour obtenir des valeurs de NOx. Mais pour réaliser ces mesures, le banc de charge coûte environ 25 000 à 30 000 €… Un investissement trop lourd pour les centres de contrôle et pour les professionnels de la réparation désirant rester dans la course en offrant des opérations de pré comme de post-contrôle afin de remettre le véhicule en conformité.
C’est sur ce postulat que deux équipementiers, Maha et Actia, ont présenté chacun un prototype de banc à rouleaux – deux en un – assurant les fonctions frein et charge. Chez Maha, le projet consiste à intégrer un système de charge dans le banc à rouleaux destiné au test des freins. « Le banc de contrôle des freins existant, tel qu’il est généralement utilisé lors du contrôle général, est enrichi de la fonction charge. Cette solution supprime non seulement les coûts entraînés par de nouveaux investissements mais permet également d’économiser de la place dans l’atelier, grâce à la « fusion » de deux étapes de contrôle réalisées en même temps », décrit Benoît Baulinet, directeur de Maha France. Ce banc d'essai génère une vitesse maximale de 20 km/h et agit avec au moins 1 000 Newton dans le sens opposé sur l'essieu moteur. Les résultats sont ainsi significatifs en raison de cette condition de charge, nécessaire pour une mesure d'oxyde d'azote avec le moteur diesel.