Freinage intempestif : le calibrage des ADAS en question

, mis à jour le 02/09/2025 à 22h08
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De 130 km/h à l’arrêt, en trois secondes ! Le syndrome du “freinage fantôme” fait suffisamment parler cet été pour que le ministère des Transports ouvre une enquête via son service de surveillance du marché des véhicules et des moteurs (SSMVM).

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Au programme : évaluation auprès des constructeurs et réalisation d’essais. On soupçonne des bugs du côté des équipements d’aide à la conduite, et notamment au freinage, obligatoire depuis 2022. Une technologie bardée de capteurs, caméras et radars pour modéliser l’environnement autour du véhicule, et détecter tous types d’obstacles. Dans ces multiples cas de freinage intempestif, et si le freinage d’urgence automatique avait été défaillant ? En première intention, sont exclus des bugs initiaux en sortie d’usine de systèmes considérés comme fiables. En revanche, on commence à évoquer la piste de défaut de calibrage des capteurs après une intervention en atelier (changement de vitrage…) faute de disposer du matériel adéquat ou d’une mauvaise utilisation.

« Le système est tellement précis qu’un seul degré d’écart de réglage est énorme. Si le capteur est mal réglé, des petits objets, comme un morceau de pneu éclaté, peuvent être interprétés par le système comme un obstacle », a expliqué Christophe Theuil, vice-président de la FFEA, dans une interview à Ici (France Info). Il faut maintenant attendre les premières conclusions de l’enquête pour savoir si les réparateurs, qui rappelons-le ont une obligation de résultat, ayant réalisé les interventions sur les véhicules risquent une mise en cause. À suivre...

Caroline, directrice des rédactions Auto chez Zepros, décrypte mutations et enjeux de l’après-vente auto : transition énergétique, réglementations, logistique, métiers et acteurs du secteur.
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