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Indra monte au capital d’Opisto

Caroline Ridet
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INDRA demontage indus

Jusqu’ici au capital à hauteur de 9 %, le recycleur de véhicules hors d’usage augmente sa prise de participation à 47 % de la plateforme en ligne de revente de PIEC. Objectif : accélérer les synergies entre les deux partenaires pour renforcer la digitalisation de la filière et accompagner leur déploiement mutuel sur l’Europe.

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« Nous cherchions un partenaire financier mais aussi stratégique pour se développer ensemble. Indra étant depuis 2017 au capital d’Opisto (600 centres VHU partenaires en 2024, 1 million de pièces en ligne et 125 M€ de vente de pièces), renforcer ce partenariat par la montée d’Indra à 47 % dans notre capital a été naturel. Ce niveau est suffisamment significatif pour avancer ensemble et renforcer les synergies », décrypte Laurent Assis-Arantes, co-fondateur et président de la plateforme en ligne. Un bon deal donc entre le site, dont les créateurs ont cependant souhaité conserver la majorité des parts, et le spécialiste du recyclage VHU, qui a intégré la galaxie du groupe Renault via la division « The future is neutral ». « Opisto voulait faire partie d’un navire beaucoup plus gros sans qu’il soit plus difficile à manœuvrer », explique-t-il.

Plan d’action partagé

Concrètement, Opisto va s’appuyer sur le savoir-faire du spécialiste du recyclage et sa puissance d’animation des circuits VHU pour faire évoluer son DMS et le transformer en outil international. De quoi accélérer une européanisation démarrée en Espagne et poursuivie en Italie. De son côté, Indra va pouvoir proposer de nouvelles solutions digitales à son réseau de 350 centres agréés en France et sur l’outil Opisto pour développer de nouveaux marchés pour les pièces de réemploi provenant des 400 000 véhicules hors d’usage traités tous les ans. 

Pour réussir cette expansion européenne commune, les deux partenaires vont élaborer un plan stratégique commun basé sur trois actions clés : 
▪ Déployer à l’échelle européenne un système de gestion (DMS) de référence pour les recycleurs ; 
▪ Accélérer la distribution des pièces de réemploi en développant de nouveaux services ;
▪ S’appuyer sur The Future Is NEUTRAL pour envisager de nouveaux débouchés, comme les pièces remanufacturées.

Caroline Ridet
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