Moyen-Orient : Les pays du Golfe à la manœuvre

Caroline Ridet
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MOYEN ORIENT Al-Dimani

Un parc aujourd’hui estimé à 50 millions de véhicules qui devrait gonfler significativement à l’horizon 2027, s’électrifier et s’automatiser : porteur pour une zone largement déstabilisée par des récurrentes perturbations géopolitiques.

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Dans ce paysage et sous la loupe du business auto, les industriels mobilisent leurs forces sur les très dynamiques pays du Golfe, et plus particulièrement les six États constituant le Conseil de coopération du Golfe*. Une électrification qui pèse entre 1 et 2 % du parc actuellement dans les deux plus gros marchés de la zone que sont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, dont les gouvernements affichent une volonté d’atteindre une pénétration de 40 à 75 % des BEV dans les ventes de voitures neuves d’ici 2035. Ainsi, anticipent les analystes, le nombre de véhicules électriques sur les routes du CCG devrait au moins doubler chaque année entre 2023 et 2030. 

Une dynamique qui porterait celle de l’après-vente et de la pièce restée « premium» dans le CCG. Lors d’une présentation sur Automechanika Dubaï 2023, le cabinet Frost & Sullivan a estimé que le revenu du marché secondaire (pièces et main-d’œuvre) pour les véhicules légers passerait d’ici 2027 de 9,7Md$ à 12Md$. Si l’on reste loin des 105 Md$ générés par le négoce de la pièce au sein du marché européen sur 2022, ce marché en construction intéresse fortement les équipementiers occidentaux, en passe de perdre la guerre de la pièce en Afrique !
* CCG : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Oman, Koweït, Bahreïn, et Qatar.

Caroline Ridet
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