Pièces auto : tarifs à + 12 % en 2022 !

Le mardi 20 juin 2023, l’association "40 millions d’automobilistes" a publié le "Baromètre de l’inflation sur les pièces détachées automobiles" du groupe IDLP. Il constate que le prix des pièces a augmenté en moyenne de 12 % en 2022, comme l'avait déjà présenté Fabrice Godefroy (DG IDLP) à Zepros en début d'année. Cette fois, il précise que si la tendance reste haussière au 1er trimestre 2023, elle est moins marquée. Cette hausse s’ajoute à celles déjà supportées par les ménages : produits de première nécessité, énergies, automobiles, etc. 

Pour réaliser son étude, IDLP a sélectionné 30 fournisseurs, en prenant en compte toutes les références gérées dans le groupe. « Cette première analyse a permis de mettre en évidence une inflation d’environ 12 % en moyenne sur l’ensemble de l’année 2022 par rapport à 2021. Cette inflation du prix (hors taxe) des pièces détachées impacte directement les coûts d’entretien et de réparation des véhicules. De façon complémentaire, nous avons effectué une projection sur le premier trimestre 2023, avec les mêmes éléments d’analyse. On constate sur cette période une inflation maîtrisée d’environ 3 %, soit 1 % par mois. Nous avons pu déterminer que la tendance observée sur 2022 et début 2023 ne se vérifie donc pas. Le taux d’inflation se stabilise et semble ralentir », détaille Fabrice Godefroy, président d’IDLP et expert auprès de "40 millions d’automobilistes".

Les pièces subissant l’augmentation tarifaire font partie des familles de produits courantes, comme le freinage, la filtration, l’embrayage, etc. Elles rentrent dans l’entretien classique d’un véhicule, dont l’âge moyen est de 11,3 ans fin 2022. « Le parc vieillit de trois mois tous les ans depuis quatre ans. Les automobilistes préfèrent faire réparer leur véhicule et le garder. Tout le casse-tête est là pour les foyers : comment garder et entretenir sa voiture avec l’inflation des pièces détachées, quand bien même celle-ci semble maîtrisée et moins importante que les mois précédents », réagit F. Godefroy.

Pour cela, il est possible de se tourner vers la pièce de réemploi. Du reste, le décret du 1er janvier 2017 favorise le développement de cette pratique, permettant de réaliser une économie moyenne de 50 % par rapport à la pièce neuve. Il y aussi des marques de distributeurs (MDD) de qualité pour réduire la facture. Les réparateurs doivent être à même de répondre à ces nouvelles demandes afin de fidéliser une clientèle toujours à la recherche de la bonne affaire.