SGS partenaire de la Refactory Renault à Flins
En inaugurant son nouveau centre de Flins-sur-Seine (78), le groupe SGS place l’économie circulaire, à travers les VO reconditionnés, comme nouveau moteur de croissance…
Le nouveau centre de contrôle technique SGS inauguré à Flins-sur Seine (78) est particulier à plus d’un titre : non seulement il devient le quatrième centre de formation pour les opérateurs des réseaux Auto Sécurité et Sécuritest, mais il se situe à quelques encablures de la Refactory de Renault Group, site industriel de reconditionnement des VO du constructeur. Dans le cadre d’un partenariat, le centre devient ainsi l'interlocuteur privilégé de l’usine de reconditionnement pour la réalisation du contrôle technique (CT) des véhicules de plus de 3,5 ans avant leur remise sur le marché. « Le centre CT de Flins prévoit d’effectuer 2000 contrôles sur la première année. Mais en accompagnant la montée en puissance du site de reconditionnement VO, le centre pourrait absorber annuellement quelque 6000 contrôles à terme », déclare Rodolphe Benchétrit, directeur des centres de contrôle technique du groupe SGS…
Le site de Flins-sur-Seine pousse la logique d’économie circulaire jusqu’au bout puisque, dès sa conception, il a été pensé pour réduire au maximum son empreinte carbone. Déployé sur 350 m², il bénéficie de matériaux à haute qualité environnementale (HQE), panneaux solaires, assainissement autonome, panneaux LED… En matière de consommation d’énergie, le site est annoncé pour être autonome sur un an.
Formation délocalisée
« Depuis cinq ans, le nombre de contrôleurs ne cesse de décliner. Pour coller au mieux aux problématiques de recrutement, SGS a décidé d’internaliser la formation et de la déployer en régions, avec désormais quatre centres dédiés afin de coller au plus près des problèmes de recrutement des centres en local », poursuit R. Benchétrit. Le centre propose ainsi deux lignes de contrôle distinctes, dont une dédiée à la formation. Celle-ci comprend l’intégration des nouveaux contrôleurs dans le groupe (qui en compte aujourd’hui 4600) via une formation initiale de 320 heures, ainsi que le maintien de qualification des opérateurs déjà en place dans le groupe – une obligation légale imposant 20 heures annuelles comprenant une demi-journée de formation à distance et deux jours de formation en présentiel.
Soutenir les affiliés
Au-delà de la problématique de pénurie de main-d’œuvre dans les centres, le groupe SGS entend soutenir ses centres adhérents de plusieurs manières. Conjoncturellement d’abord, en dispensant des bonnes pratiques pour « lutter contre l’explosion des coûts de l’énergie qui pèsent de plus en plus lourd dans les comptes d’exploitation », insiste le directeur des centres de CT du groupe. Puis, structurellement, en essayant de valoriser les prestations, « un contrôle technique coûtant aujourd’hui moins cher qu’une vidange », s’agace-t-il.
Et pour optimiser les taux de remplissage des centres, SGS pousse activement à la digitalisation des rendez-vous. Et de viser pour 2023 quelque 1,5 million de rendez-vous pris en ligne sur les sept millions de contrôles annuellement réalisés dans ses deux réseaux…