[Atlas Europe] 2021 : Black Friday général

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La crise pandémique démarrée en mars a entériné la pause dans la marche à la concentration en imposant de nouvelles priorités, vitales cette fois. Tous mobilisés sur la mise en place de process de travail en assurant la sécurité sanitaire de leurs équipes, pour surmonter une chute aussi drastique que non prévisible du niveau de business, soutenir leurs clients distributeurs comme garagistes, compenser les ruptures de livraisons des fournisseurs, qui se sont mis en retrait pour la plupart. Quelques groupes ont joué la prudence en se mettant en mode survie – service minimum – quand la majorité a décidé de rester ouvert et de servir « quoi qu’il en coûte » en espérant que les clients garagistes se souviendront de leur soutien. En tout cas, la rechange indépendante a tenu !

Opportunités à saisir...

Hormis quelques exceptions notables, les mesures de soutien des gouvernements ont permis de limiter les faillites des entreprises de distribution européennes comme des garages. Sauf que selon les analystes, les comptes seront faits en 2021. Les mises sous perfusion ne suffiront pas à sauver certains acteurs. Les consolidateurs devraient donc être particulière- ment attentifs aux opportunités pour encore grossir leurs positions. On parle même d’une grande braderie avec prix de rachat à la baisse ! À voir, car si les opportunités de rachat d’entreprises mises en difficulté par la crise vont sans aucun doute se multiplier, les acheteurs potentiels n’auront pas non plus les moyens de se tromper. Ils ne sauveront que les structures suffisamment solides pour présenter les garanties de leur possible relance. Certains seront laissés sur le bord de la route, libérant ainsi des parts de marché pour les autres ! Une consolidation à deux bandes donc... Cependant, l’appétit des grands consolidateurs en 2021 reste encore soumis à la situation financière comme économique... qui reste très incertaine.

... tout en confortant les acquis !

Prudents, PHE comme AAG affirment qu’ils vont consolider leurs positions dans les pays où ils sont déjà présents, avant de partir à la conquête de nouvelles places fortes. D’autant qu’il va falloir retrouver du « cash » pour mener les défis technologiques qui feront les marchés de demain mais qui se préparent aujourd’hui. LKQ Europe a pour sa part annoncé être dans les starting-blocks.

Caroline Ridet

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