[Atlas Europe] Les cinq clés de l'IAM pour résister

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Attention édition spéciale ! Notre confrère italien Parts, auquel Zepros est associé, a organisé son congrès sur l’après-vente en mode 100 % digital, Covid oblige. Les intervenants se sont donc succédé pour donner leurs projections sur un marché toujours résilient, bien que bouleversé par une pandémie planétaire. Rendez-vous est déjà donné en 2021, les 9 et 10 novembre, à Rome !

La rechange indépendante tient ses positions et l’accélération technologique du secteur auto ne la déstabilisera pas ! C’est le premier message lancé par les acteurs de l’IAM lors du dernier Parts Aftermarket Congress, tandis qu’un deuxième a immédiatement suivi : les clés du succès n’ouvriront les portes du business qu’à une seule condition: l’anticipation ! L’IAM doit garder cinq atouts dans sa manche pour durer : digitalisation de la chaîne logistique et de la chaîne de valeur dans sa globalité, intégration des véhicules électrifiés dans une maintenance à plus haute valeur ajoutée (Adas…), quête de nouveaux business comme les flottes, détection de gisements de croissance (Chine, Afrique…), et poursuite de sa consolidation.

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Mais dans le schéma idéal d’un parc croissant et vieillissant, et encore thermique à 98 %, s’immisce un acteur de plus en plus présent autant en distribution qu’en réparation : la rechange constructeur. Elle affûte ses armes pour tirer parti de la timide mais croissante électrification du parc introduite à marche forcée, de la connectivité du véhicule, de la digitalisation du business, de l’accès à la data... ajoutés à la montée en compétences technologiques de ses réseaux, sa logistique pièce recalibrée. Et les concessionnaires ont toutes les clés leur ouvrant la voie royale de l’après-vente. « Pourquoi se couperaient-ils d’un business alléchant encore appelé à croître ? », interpelle Fotios Katsardis. Les projections du patron de Temot International soulignent une croissance de 53% de l’après-vente entre 2018 et 2030 (hors Covid) pour atteindre les 1 300 Md€, poussée par les services liés à la connectivité et la mobilité. Et c’est bien ce message qui a sonné comme une alerte chez les intervenants. L’IAM, dans sa résilience et sa stabilité, doit agir face à l’OES en embuscade.

Muriel Blancheton

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