[Atlas Europe] Les conducteurs européens militent pour le mix énergétique

Caroline Ridet
L’électromobilité est en marche ! Face à cette mutation attendue, Bosch a lancé une vaste enquête européenne pour mesurer la vision des populations sur l’avenir des technologies. Étude éclairante en Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni.
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À l’échelle mondiale, l’équipementier prévoit que d’ici 2030, environ un tiers des véhicules nouvellement immatriculés rouleront uniquement en mode électrique. Les deux tiers de véhicules neufs seront équipés d’une motorisation thermique, dont la plupart en version hybride. Sauf que la mutation du parc ne sera réellement possible qu’avec l’adhésion des consommateurs. En juin 2020, l’institut de sondage Innofact a donc réalisé pour Bosch une enquête en ligne auprès de 2 619 personnes en Allemagne, en France, en Italie et au Royaume-Uni.

Résultat : les Européens plébiscitent le mix énergétique. Aucun système d’entraînement ne semble avoir perdu de son intérêt. En cas d’achat d’un nouveau véhicule, actuellement une personne sur deux opterait pour un moteur à combustion en ce qui concerne sa voiture principale et près d’une personne sur trois pour sa seconde voiture. Cependant, en se projetant en 2030, sept personnes sur dix pensent que la propulsion électrique sera la grande gagnante.

Caroline Ridet

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L’électrique vainqueur en 2030

68 % des personnes interrogées pensent que dans les vingt ans à venir, la voiture électrique sera leur premier choix, devant les versions hybrides. Elles s’accordent sur le potentiel des VE alimentés par des piles à combustible, considérés comme l’avenir de la mobilité par près d’une personne sondée sur trois. Reste que les véhicules thermiques resteront dans la course... si les législations le permettent.

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La voiture indispensable à la mobilité

Six Européens sur dix déclarent ne pas pouvoir envisager leur mobilité sans leur voiture. Une proportion que l’on retrouve dans les quatre pays entrant dans l’enquête. Selon que l’on soit conducteur des villes, des champs ou jeunes (18-29 ans), la nécessité de disposer d’une voiture pour se déplacer est différente. 77 % des ruraux ne pourraient pas s’en passer pour leur mobilité, quand chez les citadins la proportion tombe à 51 %. Contre toute attente, et alors que l’on pense que la jeune génération ne s’intéresse plus à l’auto, ils sont tout de même 48 % à déclarer ne pas pouvoir vivre sans.

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Caroline Ridet
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