Solera | Sidexa intègre l’intelligence artificielle visuelle dans ses solutions dernière génération

Romain Thirion
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Sidexa Qapter VI

Le spécialiste de la donnée automobile et du chiffrage, Solera, maison mère de Sidexa, emmène désormais la solution Qapter vers une nouvelle forme d’IA, éminemment visuelle et appuyée sur les milliards de photos de sinistres dont elle dispose.

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Quel meilleur endroit qu’Aivancity Paris-Cachan, la grande école de l'intelligence artificielle et de la data, pour dévoiler à l’écosystème de l’assurance et de la gestion de sinistres automobile l’évolution de l’IA au sein de Qapter ? Ainsi, Solera et sa marque Sidexa ont présenté Qapter VI le 30 mars dernier, à l’occasion d’une conférence de haut niveau autour de l’intelligence artificielle. Si les débats ont porté sur la difficulté d’introduire l’IA de manière efficace pour les entreprises, Sidexa a montré qu’elle était plus que prête, de son côté. En effet, cela fait déjà trois ans que Qapter est déployé au sein des cabinets d’experts en automobile et des ateliers de réparation-collision français. 
 
Mais de la "simple" intelligence artificielle, Sidexa est passé à l’intelligence visuelle. C’est ce à quoi correspondent les initiales VI : "visual intelligence". « Nos solutions se basent sur plus de 270 millions de sinistres et plus de 4,5 milliards de photos, chaque semaine augmentée d’1,5 million de plus. Nous avons intégré l’IA dans notre base de données si bien qu’aujourd’hui, elle inclut plus de 190 constructeurs différents et 8 millions de données pièces différentes, avec des prix qui évoluent. Cette IA a été créée pour l’humain, afin qu’elle puisse coopérer avec lui », détaille Fernando Pernigo, vice-président des ventes Europe de l’ouest, Moyen-Orient, Afrique et Turquie de Solera. 

Jusqu’à 50 % de gain de temps

Concrètement, Qapter associe désormais le "machine learning" et des algorithmes d’intelligence visuelle avec la science des réparations (marque déposée sous le nom de Repair Science) pour détecter automatiquement les dommages et produire un chiffrage modifiable précis des réparations du véhicule en quelques minutes. La fameuse science des données de Sidexa permet déjà la catégorisation des photos prises de manière guidée par l’automobiliste lui-même, puis la détection des pièces, du type et de l’étendue des dommages et du niveau de sévérité. Mais c’est ensuite qu’intervient la "Repair Science". Celle-ci permet un calcul optimisé des temps de réparation avant d’aboutir à un pré-chiffrage détaillé, par l’identification des pièces détachées concernées et l’intégration des règles de chaque assureur (ex. pièces de réemploi, réparation vs remplacement,..). 
 
Cette étape d’identification est clef car un même modèle peut, selon la génération, la série, la motorisation ou le niveau d’équipement, être doté de matériaux différents… Ce qui peut multiplier par 2,5 le nombre d’unités de travail exigées en fonction de la localisation des dommages. Et générer une différence de 50 % dans le coût de la réparation. Les progrès fournis par Qapter VI permettent également de réduire les coûts de 5 à 12 % et de réduire l’empreinte carbone du sinistre, par conséquent. Au bout du compte, la détection des dommages avec l’IA peut représenter moins d’une minute, le devis complet à partir de photos peut être obtenu en moins de trois minutes et l’examen du rapport, lui, peut être réalisé en moins de 10 minutes. Ce qui peut rapidement permettre à l’automobiliste de savoir si un accord de réparation peut être généré, si son véhicule nécessite une expertise augmentée où s’il est tout bonnement déclaré en perte totale. 
 
Enfin, Fernando Pernigo a ajouté que les solutions de Qapter Visual Intelligence sont dorénavant disponibles en API, permettant d’intégrer les outils (webapp, sites web, ERP,…) et parcours de chacun afin de réduire les délais, maîtriser les coûts de la réparation et augmenter la satisfaction clients.

Romain Thirion
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