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L’IA en carrosserie mobilise Mobilians

, mis à jour le 20/05/2025 à 22h08
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Inquiet du développement toujours plus rapide de l’intelligence artificielle et de son déploiement tous azimuts dans les outils digitaux des experts et des assureurs, le Métier Carrossier de l’organisation professionnelle a lancé un groupe de travail, afin de mener un test comparatif.

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Comme souvent, en matière de digitalisation des process en réparation-collision, les carrossiers sont la cinquième roue du carrosse. Car les innovations en termes de services partent généralement du haut, à savoir des apporteurs d’affaires et de leurs fournisseurs de solutions. Les outils à base d’intelligence artificielle ne font pas exception. Sauf qu’en bonne rupture technologique, son adoption est naturellement plus rapide que toutes celles qui l’ont précédée à l’ère numérique.

De quoi mobiliser les représentants du Métier Carrossier de Mobilians afin de « mettre en évidence l’exigence de l’instauration de "garde-fous" dans le cadre de toute utilisation d’équipements sous IA en réparation automobile » selon l’organisation professionnelle. D’où une prochaine expérience visant à comparer trois procédés d’analyse des dommages déjà en place sur le marché : 

  • Le premier, 100 % digital appuyé sur l’un des outils IA existant ;
  • Le deuxième, mené par un expert de façon classique ;
  • Le troisième, conduit par un réparateur.

L’UTAC sollicitée

Un test supervisé par un commissaire de justice et présenté comme « empirique » par la fédération de réparateurs mais qui devrait néanmoins s’avérer éclairant quant à « l’appréciation exhaustive et à la précision des informations relatives à la gravité et à l’étendue des dommages subis par un véhicule lors de l’estimation technique des dégâts par un équipement doté d’un process algorithmique », comme elle l’explique dans un communiqué. Pour ce faire, les équipes de Mobilians vont se baser sur un véhicule crashé par l’UTAC dans des conditions représentatives d’un sinistre automobile standard.

S’ils peuvent déjà bénéficier d’outils d’IA dans la réalité du terrain, ce que la nouvelle charte de bonnes pratiques signée l’automne dernier encadre, l’expert et le réparateur ne pourront pas s’appuyer dessus lors de l’expérience. Mobilians souhaite, in fine, que seuls les professionnels de l’automobile puissent avoir le contrôle exclusif de l’IA dans le cadre des réparations. Ce test grandeur nature est mené afin d’alerter aussi bien les assureurs que les consommateurs ainsi que les pouvoirs publics « sur les enjeux notamment en matière de sécurité routière, d’une utilisation de l’IA pour l’évaluation des dommages sans la mise en place de prérequis adéquats »

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