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Les VE pas toujours plus coûteux à réparer

Romain Thirion
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Sur le segment M2, la Tesla Model 3 n’affiche qu’un coefficient de 103 côté coût de réparation et 64 côté coût des pièces. Soit beaucoup moins qu’une BMW Série 3 VII.

Une étude récente signée Sécurité & Réparation Automobiles (SRA) bat en brèche une idée reçue : les véhicules électriques ne sont pas forcément plus coûteux à réparer que leur équivalent thermique.

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Comme d’habitude, l’organisme s’est basé sur la somme des rapports d’expertise diligentés pour ses actionnaires assureurs en 2022. Et ceux-ci révèlent que, sur des modèles populaires, le coût est parfois moindre. Pour ne prendre qu'un seul exemple parmi les plus populaires en France, c’est le cas de Renault ZOE qui, sur une base 100 représentant la moyenne du segment, n’affiche qu’un coût de réparation de 108 tandis que la Clio V accuse un coût de 117.

Certes, l’architecture de ZOE est plus ancienne que celle de la citadine compacte à moteur thermique, mais même la Clio IV, sortie comme elle en 2012, s’affiche 10 points au-dessus de la base 100. Même du côté du coût des pièces, ZOE est la moins chère, avec un score de 113 contre 116 et 128 pour les Clio IV et V, respectivement. En outre, ZOE finit moins souvent classée VEI par les experts : seulement 2,2 %, contre 4,6 % pour Clio IV et 2,4 % pour Clio V.

Romain Thirion
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