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Pour 40 MA, déclarer un bris de glace n'est pas automatique

Philippe Lamigeon
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40 MILLIONS D'AUTOMOBILISTES

Si le bris de glace peut être sans grande gravité, il est néanmoins nécessaire de veiller au coût des réparations et de la prise en charge par l’assurance. L'association 40 millions d’automobilistes donne quelques conseils pour éviter les mauvaises surprises. 

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Selon l’UFC-Que Choisir, il y a près de 3 millions de bris de glace recensés chaque année en France, soit un toutes les dix minutes sur : pare-brise (81 %), vitres latérales (11 %), lunettes arrière (7 %) et toits panoramiques, phares et miroirs de rétroviseurs (1 %). « Dans 80 % des cas, c’est un caillou projeté sur la vitre qui est à l’origine de l’impact. Cela peut aussi être la conséquence d’intempéries (gel, givre…) ou de chocs thermiques répétés, qui peuvent aggraver les dommages sur un vitrage déjà fragilisé et transformer un petit impact en fissure », remarque Philippe Nozière, président de 40 millions d'automobilistes. 

En cas de bris de glace, plusieurs possibilités s’offrent à l’automobiliste. La réparation sur le pare-brise est possible dans certains cas. « C’est envisageable lorsque le sinistre est hors du champ de vision du conducteur, à plus de 5 cm des bords du pare-brise et que l’impact mesure moins de 4 cm de diamètre. Respecter ces consignes est nécessaire pour garantir la solidité du pare-brise et la sécurité des usagers. Dans tous les autres cas, il faudra procéder au remplacement de la vitre », explique de son côté Pierre Chasseray, délégué général. Si l’assuré dispose de l’option « bris de glace », les coûts de réparation ou de remplacement seront alors pris en charge en partie ou en totalité par l’assurance, suivant le plafond de garantie et/ou de franchise souscrit. Et il ne faut pas traîner, car le sinistre doit être déclaré dans les cinq jours ouvrés pour être indemnisé selon le du Code des assurances. 

Il y a une toutefois une règle que les réparateurs peuvent communiquer à leurs clients : il n’est pas forcément judicieux pour l’automobiliste victime de bris de glace réguliers sur son véhicule de les déclarer tous à son assurance. En effet, « il n’y pas de "malus" appliqué pour la déclaration d’un sinistre relevant du bris de glace. Mais de nombreux cas de résiliation à l’initiative de l’assureur sont rapportés à la suite d’un nombre de bris de glace trop important, même non responsables. Cela semble injuste, mais les assureurs en ont le droit lorsqu’ils estiment que couvrir un automobiliste leur est trop coûteux. Les conséquences pour l’automobiliste peuvent être graves : difficultés à trouver un nouvel assureur, augmentation du coût des primes d’assurance… Parfois, il vaut mieux assumer seul le coût d’une intervention que de risquer la radiation », prévient P. Chasseray. 

Philippe Lamigeon
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