Chimirec voit toujours plus grand

Caroline Ridet
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Chimirec

Le spécialiste de la collecte et du traitement des déchets industriels vient de poser la première pierre de la nouvelle usine et du siège qui seront implantés à Aulnay-sous-Bois. Le déménagement est prévu pour le début du second semestre 2022.

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En septembre 2022, Chimirec aura quitté son site historique de Dugny pour s’installer « confortablement » sur son nouveau site implanté sur les terres de l’ancien site industriel de PSA d’Aulnay-sous-Bois. Un déménagement forcé pour cause d’expropriation de son site de de Dugny qui doit accueillir le village des clusters des médias dans le cadre des Jeux de Paris 2024. Un mal pour un bien !

Sur le nouveau site qui va se déployer sur 5,7 hectares vont être installés une usine de 21 000 m2 dédiée à la collecte et au traitement des déchets dangereux, ainsi que le siège social. « Cela correspond au double de notre espace de Dugny, où nous étions à l’étroit compte tenu du potentiel de développement sur l’Ile-de-France. Je remercie d’ailleurs les services de l’État qui ont fait un travail extraordinaire en traitant ce dossier stratégique en dix mois, un temps record ! », explique Jean Fixot, le P-DG du groupe familial créé par son père en 1958.

Opérationnel en septembre 2022, le nouveau site qui va se déployer sur 5,7 hectares vont être installés une usine de 21 000 m2 dédiée à la collecte et au traitement des déchets dangereux, ainsi que le siège social. Les nouveaux bâtiments répondront aux dernières normes environnementales, y compris le traitement d’air pour les broyeurs.

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Un marché plus que porteur

Un manque de place chronique dans le dispositif de Chimirec dont l’activité ne cesse de croître, portée par une puissante réglementation environnementale, « dont la France n’a pas à rougir comparé à d’autres pays. Il y aura bientôt une quinzaine de créations d’éco-organismes, notamment pour les déchets du bâtiment qui représentent à peu près 100 000 tonnes de déchets dangereux à traiter qui partent aujourd’hui dans les bennes avec les gravats. » De quoi booster encore l’activité multisectorielle de Chimirec pour qui le secteur automobile, « dans lequel il y a encore beaucoup trop d’ateliers qui ne traitent pas leurs déchets, notamment les plus petits », ne représente finalement que 25 % de son CA.

Croissance à deux chiffres

« Entre 1983 et aujourd’hui, nous sommes passés de six à 1300 collaborateurs. Nous n’avons jamais cessé de nous développer et d’investir. Je tiens à dire que sans l’équipe, mais aussi mon frère Noël, tout cela n’aurait pas été possible. » Le groupe devrait boucler 2021 sur un CA de 205 M€ (+ 17 % vs 2020), réalisé sur un portefeuille de 40 000 clients, et en s’appuyant sur un parc de 35 dépôts en France, avec celui de Muret (31) ouvert en novembre. Au premier trimestre 2022, le 36e site sera inauguré à Carquefou (44).

Mais l’empreinte Chimirec n’est pas qu’hexagonale. Depuis 2004, son savoir-faire a dépassé les frontières. Le spécialiste de la gestion des déchets dangereux est aujourd’hui actif en Pologne, au Québec, en Turquie, en Arabie Saoudite et au Maroc. « Des acteurs de ces pays sont venus nous chercher. L’activité internationale représente près de 10 % du CA, plutôt sur les déchets », précise le président qui n’exclut pas de continuer son expansion.

Continuer de grandir, donc, avec l’objectif de rester une entreprise familiale, en statut comme en esprit. Une histoire familiale qui devrait se poursuivre le moment venu avec son fils, Martial, qui travaille déjà dans l’entreprise.

Caroline Ridet

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