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BMW/MINI : fin de l’accord avec AAG

Muriel Blancheton
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Vincent Salimon

Fin 2022, le constructeur signait un accord de fourniture de pièces d’origine sélectionnées pour les réparateurs d’Alliance Automotive Group. Le deal n'a pas tenu plus deux ans. 

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Au cœur du contrat entre BMW et AAG pour ses distributeurs Groupauto, Precisium et Pièces Auto, la mise à disposition des pièces pour les modèles E de BMW immatriculés avant 2013 et les modèles MINI série R50 i avant 2014. Une sélection de 40 000 pièces concurrencées, dédiées aux véhicules anciens, dont 4 000 livrables en J+1 et les plus courantes stockées et livrables en H+4 via la plateforme nationale de Blois d’AAG. 

Lire BMW ouvre la porte à AAG
Un deal cadré devant servir jusqu’au bout les clients du réseau constructeur partis depuis trop longtemps ou trop vite. Mais le manque de demandes de la part des adhérents du groupement indépendant a mécaniquement tari l’offre du constructeur et son intérêt pour poursuivre le deal. Même si les prises de commande avaient démarré fort au début de l’idylle (en avance de 20 % par rapport au plan de marche), avec plus de 200 clients distributeurs ayant intégré l’offre dès les premières semaines d’activité. Malgré un départ de bon augure, le soufflé est retombé. 

Lire BMW/ AAG : le deal infuse vite

Essai non transformé

Mais peut-être les concessionnaires ont aussi vu d’un mauvais œil un business leur échapper, même si les pièces concernées et l’âge des véhicules ne représentent que 1,5 % de leur business en pièces concurrencées. Une phase de test avec certains pour proposer ce même panier de pièces avec des conditions supplémentaires avait d’ailleurs été mise en place. Charge à eux de démontrer que ces nouvelles conditions permettent d’accéder à un potentiel complémentaire.

Reste que l’essai n’a tout simplement pas été transformé des deux côtés, sans créer d'inimitiés. « Cela demandait beaucoup de temps et d’énergie pour les deux parties, pour un rendement mitigé. Nous nous quittons bon amis », indique Vincent Salimon. Le président du directoire de BMW Group France n’envisage pas d’autres partenariats du même ordre – sur les pièces mécaniques – avec d’autres groupements pour l’instant, « sachant qu’il ne faut jamais dire jamais ! », lance-t-il. 

Muriel Blancheton
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