ADPC équilibre le premium et l’économique

« En tant que distributeur représentatif PPG, nous nous devions d’intégrer une machine de préparation automatisée MoonWalk à notre centre de formation pour montrer à nos clients les gains de productivité que l’outil permet d’obtenir. Nous avons équipé quelques carrosseries et envisageons d’en installer quelques-unes de plus d’ici 2023 », précise William Mayoukou, l’un des trois cogérants de la société avec Patrick Genay et Williams Augros. Pur spécialiste peinture et vendeur des marques Nexa Autocolor, Max Meyer pour le VL, Delfleet et Selemix pour le PL et l’industrie, ADPC s’appuie aussi sur la MoonWalk pour la préparation de teintes spécifiques à la demande.

Mais, dans le même temps, ce fidèle de PPG a choisi de référencer Sinnek il y a un peu moins de deux ans. « Le profil type du client Sinnek est le carrossier indépendant sans agrément qui recherche une qualité-prix qui tienne la route. Le groupe Besa travaille sa marque depuis plusieurs années et a trouvé le compromis entre les performances de différentes marques premium. Nous avons pu visiter le site de production, tester la gamme. Sinnek est une marque jeune qui ne demande qu’à évoluer : il ne lui manque qu’un référencement auprès des apporteurs d’affaires », plaide William Mayoukou.

Ainsi, sur son parc de 75 machines de peinture, ADPC gère entre 32 et 35 machines Sinnek, surtout dans les Pyrénées-Atlantiques. Le distributeur aux 3,7 M€ de CA en 2021 doit d’ailleurs à la marque espagnole son développement récent dans ce département, qui a nécessité le recrutement de deux collaborateurs. « Nous avions envisagé un temps d’ouvrir un deuxième magasin dans la zone mais compte tenu de la qualité des axes routiers et du transport entre notre siège et le 64, nous ne l’avons pas fait et choisi plutôt d’embaucher deux commerciaux imprégnés des spécificités du Pays Basque », précise Williams Augros.

Ce secteur à la dynamique croissante ainsi que les autres départements couverts par ADPC lui permettent de ne pas rester obnubilé par le très concurrencé marché bordelais. Une zone de chalandise ou, pourtant, les perspectives sont bonnes, d’autant plus depuis que les grêles de ce début d’été 2022 y ont fait des ravages. « Les secteurs de Saint-Médard-en-Jalles (33) et du Médoc ont été très touchés. Chiffrer la hausse d’activité générée est difficile le volume de travail devra être lissé sur deux à trois ans car 250 000 véhicules environ », souligne William Mayoukou. Du pain béni pour les débosseleurs et les centres de vitrage mais aussi pour les carrossiers clients d’ADPC.