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Dalens Pièces Autos, entre croissance et prudence

Hélène Lerivrain
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Dalens Pièces Auto

En 2021, l’adhérent Précisium a réalisé un CA de 5,4 M€, soit une hausse de 20 % vs 2020. S’il attend une nouvelle année de progression, la prudence reste de mise. 

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« Nous étions à +10 % par rapport à 2019 », confie Alain Dalens. Le dirigeant de l’entreprise familiale dispose de cinq magasins à Albi, Carmaux, Gaillac, Graulhet et Lavaur. « Pendant la crise sanitaire, notre site d’Albi est resté ouvert, nous avons ainsi dépanné, récupéré et fidélisé des clients pros ! Puis sont venus s’ajouter le contexte post-Covid favorisant le véhicule individuel et la rupture de composants pour les VN qui pousse la réparation », estime le patron qui s’est structuré commercialement pour développer un réseau d’ateliers (trois Precisium Garage, deux Precisium Carrosserie et six Garage & Co). En matière de perspectives, Alain Dalens table sur une nouvelle année de progression, même si plus tempérée par l’inflation et les ruptures de pièces. Pour limiter la casse, Alain Dalens a multiplié le sourcing. « Je suis passé par de nouveaux fournisseurs secondaires pour compléter les gammes. Il faut aller les chercher à droite et à gauche », témoigne Alain Dalens qui reconnaît un travail chronophage. Mais le résultat semble payer. « Sur les 28000 références en stock à Albi, seules 200 ou 300 manquent aujourd’hui », assure-t-il. Les autres magasins comptent chacun entre 8000 et 9000 références. « Cela a toujours été notre politique d’avoir du stock, et aujourd’hui le contexte nous donne raison. Dans la chaîne de distribution PR, notre seul argument c’est la disponibilité immédiate. »

Malgré des voyants plutôt au vert, Alain Dalens vit une période « atypique » avec la fin annoncée des véhicules thermiques. « Nous vivons avec une épée de Damoclès ! Notre chiffre d’affaires est lié pour près de la moitié au véhicule thermique. Dans nos ventes, nous sentons déjà la baisse du diesel au profit de l’hybride et de l’essence, mais quelle sera notre place à l’heure de l’électrique ? Qui aura accès aux batteries ? », s’interroge Alain Dalens qui reconnaît que « prévoir est aujourd’hui mission impossible ».

Hélène Lerivrain
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