Groupe Farsy : le service optimisé comme levier de croissance

En 2021, le groupe a généré 66 M€ de CA, soit une progression à périmètre constant de 15,4 % vs 2020, boosté par un marché porteur, mais également par une optimisation de l’organisation engagée en 2019. Le groupe marseillais a recalibré sa grille tarifaire devenue un peu plus agressive et son service de livraison, « le nerf de la guerre », avec des tournées six fois par jour sur le département mais dix fois par jour sur Marseille. Objectif : rester le plus performant sur un secteur très concurrentiel.

Pour assurer sa croissance, Farsy investit sur la diversification de son offre. Plus gros vendeur Isotech de France, « car le marché local méditerranéen le demande », il regarde aussi du côté du marché pièces constructeurs, qu’il n’a pas encore investi hors pièces carrosserie avec Cora, « car notre métier de service impose de répondre à un maximum de besoins de notre clientèle ». Enfin, il développe bien les ventes de pneumatiques, business investi par le groupement en 2016.

Côté maillage, le groupe a renforcé son empreinte dans le Vaucluse avec la reprise en janvier 2022 de deux points de vente Autodistribution Doutaves implantés à Avignon et Cavaillon. « Nous allons passer Doutaves nos magasins de Carpentras et Orange, badgés Farsy. »

Car la stratégie du DG, Alexandre Farsy, est de sectoriser ses implantations par enseigne : Farsy pour les Bouches-du-Rhône, Neoprats pour l’Aude et l’Hérault et dorénavant la "marque" Doutaves pour le Vaucluse. « Cela nous permet de cloisonner le business qui ne se fait pas de la même façon d’un secteur à un autre. L’ensemble est regroupé sous la holding Alteos », précise-t-il.

Pas d’autres projets d’acquisition pour le groupe : « Nous n’avons pas de vrai besoin, si ce n’est peut-être de renforcer le Vaucluse. » Il faut dire que le groupe dégaine quarante de points de vente, auxquels sont venus s’ajouter trois comptoirs de centre-ville Proxi (Istres, La Ciotat et Marignane). Pas question d’acheter des parts de marché par acquisitions ! « Nous allons plutôt chercher la croissance en accélérant sur l’activité réparation (passée de deux à six ateliers), mais aussi avec un potentiel de développement sur le BTP et la marine. »

Sur le premier semestre 2022, le groupe enregistre une croissance moyenne de 7 % comparé au S1 de 2021, « qui avait déjà bien performé », et compte maintenir ce trend sur l’année.