Depa progresse à l’international

« Le premier trimestre 2025 a été compliqué. Mais avec deuxième trimestre qui a fonctionné et un mois de septembre qui a atteint des niveaux historiques, nous visons un atterrissage au moins étal sur 2025 », assure Luc Avisse. Il faut dire que Depa œuvre sur le marché porteur de la PIEC. « Notre écosystème monte. C’est une très bonne chose de voir des équipementiers et des constructeurs affirmer leur présence sur le domaine. Car cette visibilité profite à tous les industriels du reman. » Mais surtout le P-DG du "rénovateur" de la Somme a choisi l’internationalisation pour pousser la croissance de son entreprise avec des exportations qui représentent déjà 10 % de son CA. En 2023, il ouvrait un bureau en Allemagne, où la greffe a bien pris. « Et nous allons continuer de gagner de nouveaux pays. Nous exportons déjà en Belgique, Italie et Espagne. Nous allons poursuivre ce déploiement européen, mais de façon pragmatique. Pas à pas, à la Depa », décrit Sébastien Richemont, directeur commercial Depa. Pour mieux se faire connaître, outre Equip Auto cette année, Depa exposera sur le prochain Automechnika de Francfort, mais aussi sur le salon néerlandais spécialisé Rematech. 

Cependant, pour conquérir d’autres marchés, il faut aussi présenter un portefeuille produits attractif pour sa clientèle de distributeurs européens. Avec 30 000 références et quelque 60 000 pièces en stock, Depa promet une disponibilité exemplaire avec taux de service de 98 %, une livraison en J+1 et une qualité « incontestable » du "made in France". Aux six familles de produits liées à la direction, transmission et freinage, il va ajouter l’an prochain les compresseurs de climatisation. « Nous travaillons sur d’autres lignes de produits, mais notre process rigoureux d’industrialisation prend du temps », précise Luc Avisse. 

Un savoir-faire que l’industriel a voulu graver dans le marbre avec l’obtention des certifications ISO 9001 et IATF 16949, normes visant l’amélioration continue des process de qualité. Et cette année, c’est la certification EcoVadis évaluant la politique RSE des entreprises qu’il a visée avec un scoring qui devrait être révélé en décembre. « La conviction RSE est évidemment dans l’ADN de Depa. Le dire c’est bien, mais avec ce sésame, nous pourrons le prouver », se réjouit le patron. « De plus, cette démarche personnelle converge avec les besoins en matière de visibilité RSE de nos clients groupements », complète Sébastien Richemont.