GPA installe une gigafactory à Pont-Sainte-Maxence

Philippe Lamigeon
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GPA

Le groupe spécialisé dans la déconstruction et le recyclage automobile, s’est lancé dans la réalisation d’une nouvelle usine dans l'Oise. Elle assurera la valorisation de 40 000 véhicules par an en provenance des Hauts-de-France et de la région parisienne.

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GPA, qui a été labellisé “Vitrine de l’Industrie du Futur” en 2022 et entreprise à mission en 2023, a racheté l’entreprise angevine Debrito, qui lui offre désormais une tête de pont dans l’ouest de la France. L’entreprise poursuit son maillage du territoire avec l’implantation d’une nouvelle unité, à Pont-Sainte-Maxence (60) cette fois. Déployée sur une ancienne friche industrielle, cette nouvelle usine représente un investissement de 42 millions d’euros et devrait être opérationnelle dès juillet 2025. Elle assurera la valorisation de 40 000 véhicules par an en provenance des Hauts-de-France et de la région parisienne.

« Cet investissement traduit notre volonté d'accroître notre capacité industrielle tout en limitant au maximum notre impact environnemental. Ce projet ambitieux contribuera à rendre les réparations plus économiques dans une période de tensions sur le pouvoir d’achat des Français, de quoi leur faire aimer l’écologie. Il est également le signe du développement d’un nouveau secteur industriel dont la vocation est la préservation des ressources de notre pays en matériaux stratégiques », explique Johan Renaud, président du groupe GPA.

Redynamiser le territoire

Les 40 000 véhicules hors d’usage déconstruits et recyclés sur place proviendront principalement des compagnies d’assurance. GPA estime que son usine sera à la fois la plus grande de France et la plus avancée sur le plan technologique, puisqu’elle sera en mesure d’assurer la valorisation des véhicules électriques et de leurs batteries. Pour faire fonctionner cette structure, un plan de recrutement et de formation de 70 collaborateurs a commencé.

« L’implantation de GPA est une formidable opportunité pour notre territoire et l'illustration de la dynamique écologique que nous souhaitons insuffler. En plus de redonner vie à une friche industrielle, ce projet crée des emplois non délocalisables et contribue à l’attractivité des Hauts-de-France pour les industries vertes », se réjouit Arnaud Dumontier, maire de Pont-Sainte-Maxence.

Philippe Lamigeon
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