LKQ France : Armé pour transformer l’essai

Caroline Ridet
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ATTAL Laurent LKQ VHIP

« Après deux ans de crise sanitaire, puis d’inflationet de pénurie... l’heure est au retour des basiques du métier sur 2024 et 2025. Il faut à la fois être prêt à absorber l’activité liée au vieillissement du parc et l’arrivée des véhicules électriques. » Pour Laurent Attal, le directeur du développement commercial de LKQ France, le groupement est aujourd’hui bien armé pour relever ce double défi.

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En matière logistique d’abord avec la concrétisation du projet de renforcement du hub lyonnais de Chassieu (69). Mi-Novembre, le site aura doublé sa surface (6 500 m2), lui permettant de passer de 80 000 à 120 000 références stockées. Cet agrandissement va permettre de mieux adresser la zone Grand Sud en intégrant des gammes nécessaires au soutien des entrepôts de Marseille et Toulouse (50 000 références chacun) pour assurer les livraisons en J+1. « Notre couverture du territoire est bonne. Nous couvrons les besoins en H+4 via les dépôts
de proximité (Lille, Nancy, Marseille, Toulouse, Nantes, Paris et Lyon), et pour les commandes de stocks nécessitant des gammes beaucoup plus larges, nous nous appuyons sur Bruxelles, Rotterdam et maintenant Lyon », assure Laurent Attal. Et de fait, ces dernières années, LKQ France a beaucoup investi pour renforcer son maillage hexagonal avec aujourd’hui sept entrepôts opérationnels. Si, l’option d’un huitième site à Bordeaux reste d’actualité, l’extension de Lyon permet de patienter sur ce dossier.

Croissance à deux chiffres

Ce dispositif donne des ailes au leader européen qui annonce un business français en progression de 18 % en 2023 (125 M€ de CA). Après un premier semestre à + 12 %, le directeur du développement anticipe un atterrissage 2024 à + 17 %. «Sur la fin d’année, les performances vont s’accélérer, portées par de nouveaux contrats, des nouveaux Business Partners (63 avec 6 recrutements pour 129 sites). Ce n’est pas la dynamique globale du marché ni l’inflation qui nous fait progresser, mais les investissements logistiques et la conquête de nouveaux partenaires. » En revanche, inscrit de longue date au business plan, la croissance externe est en pause, « mais le sujet n’est absolument pas abandonné ; nous avons des pistes ouvertes ».

Facilitateur

« Notre groupement veut être le plus facilitateur sur l’accès à un panier de pièces et de services qui soit le plus complet possible. Dans notre métier, avoir des largeurs de gamme et être dans le bon tempo du “time to market” est un prérequis. Ce qui fait la différence, c’est la facilité d’accès aux services, à l’information, au développement réseau et à la formation. Nous avons uniformisé nos gammes et conditions sur toute la France, harmonisé notre panel de fournisseurs, pro- posons de la facturation centralisée, des process de retour facilités et un partenariat groupement-distributeur également simple. » 

Donc après avoir consolidé le panier d’offres, segmenté et clarifié le portefeuille MDD (Starline, Optimal et ERA), renforcé celui de la PIEC (VEG et récent partenariat avec GPA26) et ouvert de nouveaux services pour les garages, LKQ France veut surfer sur ses atouts.

Caroline Ridet
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