Avec ses 4,7 M€ de CA réalisés par ses 26 salariés, cet adhérent du réseau Caréco bénéficie des mesures réglementaires obligeant les réparateurs à proposer de la pièce de réemploi. Au dernier exercice, son équipe a ainsi préparé plus de 7000 colis dont seulement 10% (hors comptoir) étaient destinés aux professionnels locaux. Pour Francesco Moio, repreneur d’Eco Casse Auto en 2007, c’est une « question de culture et de pouvoir d’achat ! En Alsace, clients, concessionnaires et MRA préfèrent la pièce d’origine malgré les pressions des assureurs », analyse le président. Ainsi, 90% de son activité s’opère sur les autres départements. La seule contrepartie de ce succès presque national réside dans « l’éloignement nous imposant des coûts logistiques beaucoup plus importants. Nous devons les inclure dans le prix imposé par les assureurs », poursuit Francesco Moio. Ce dernier réfute l’argument de l’emploi sacrifié en France ou en Europe par les fabricants de pièces neuves ou par les constructeurs. « Ce n’est pas valable puisque la plupart sont fabriquées hors Europe, même les Premiums. » Christophe Nagyos