En 3e position après Corteco chez Freudenberg et Payen chez DRiV (Federal Mogul), Elring veut s’imposer sur le marché français des pièces d’étanchéité. Sauf que la bataille fait rage sur le joint de culasse et la France ne fait pas exception. Ce marché représente 30M€ et il est ultra bataillé sur les prix et les niveaux de remises. Alors la marque allemande affiche clairement ses atouts : un positionnement IAM avec l’appui OE de sa maison mère ElringKlinger (3 moteurs sur 4 sont équipés de joints EK dans le monde, 6 à 7 joints pour un organe), une fabrication maison et un catalogue élargi. La première monte est en effet un pilier pour le groupe allemand avec 83% de son CA réalisé dont 30% en Europe et une entrée de plain-pied dans les pièces plastiques pour moteur et châssis, ou encore les nouvelles mobilités portant sur des modules de batteries Fuel-Cell (e-mobility), écrans thermiques et acoustique… « Nous sommes à une période charnière avant l’avènement de l’hybride. Il faut donc préparer le business aujourd’hui pour être là demain », anticipe le groupe qui cumule 1,7 Md€ de CA. Certes, l’IAM ne représente « que » 9% de ses ventes soit 180 M€ dont 3 M€ en France, mais Elring mène une opération séduction grandeur nature pour acquérir de la part de marché avec ses joints de culasse multicouches. À commencer par des ajouts récurrents de nouveaux produits dans un portefeuille contenant 13 000 références, des mises à jour de fichiers en « éclatés » en VL, VI et PL, des livrets techniques, des QR Codes, une présence sur TecDoc… « Profondeur de gammes, prix non galvaudés et surtout une Corporate Attitude ! », estime Stanislas Brodard. Le directeur aftermarket France (re)diffuse depuis trois ans les produits Elring via les plateformes régionales indépendantes (Dasir, AFP, Est Entrepôt…), et le dépôt lyonnais de Mahle Aftermarket France - Mahle Distribution est son partenaire historique depuis des années en France comme en Allemagne. Il teste par ailleurs celles des concessionnaires comme Neubauer Parts.