Nouveaux constructeurs : ils organisent leur après-vente

S’il va falloir attendre un moment avant que les premiers modèles entrent à l’atelier pour une révision, les carrossiers sont quant à eux en première ligne. Aiways, qui s’appuie pour la France sur Feu Vert et Gomécano pour les prestations « mécaniques », a confié au réseau Albax/Lecoq la partie « réparation-collision ». « Albax est toujours le seul réseau de carrosserie en France habilité pour réparer les véhicules Aiways. On est en train de signer Fisker aussi. Les agréments constructeurs sont une niche très peu travaillée sur laquelle nous nous sommes engagés depuis plus de dix ans. En ce qui concerne Aiways, en 2022 nous avons dû en réparer une vingtaine en gros chocs et une vingtaine de plus sur la petite réparation. Entre 30 et 50 au total, donc, ce qui n’est pas rien, même si ce n’est qu’un début », précise Max Alunni, président du groupe Albax. Un filon qui grossit : le réseau enregistre aujourd’hui 27 % de ses heures vendues grâce aux véhicules électriques et hybrides…

Le constructeur suédois de camions 100 % électriques a choisi le réseau multimarque VI d’Alliance Automotive Group, comme premier partenaire de service certifié pour sa maintenance. Outre sa capillarité, l’enseigne multimarque a aussi pour elle le fait que ses adhérents sont en capacité d’effectuer la maintenance des véhicules, mais aussi d’autres prestations comme les contrôle réglementaires, la réparation-collision. Un one-stop-shop forcément bien vu pour un nouvel entrant sur le marché. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de participer à la mutation technologique en cours du parc français », a commenté Jérôme Brunner, directeur des réseaux PL AAG.