Exide Europe prend son indépendance

Caroline Ridet
Suite au redressement judiciaire puis au sauvetage de l’entité américaine du fabricant de batteries en juin par une holding financière (filiale d’Alpha Holding), la division européenne – n’entrant pas dans la procédure – va suivre sa route de son côté.
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Un groupe ad hoc d’une dizaine d’investisseurs historiques du fabricant de batteries a décidé de reprendre la structure EMEA et Asie-Pacifique qui représente près de 60 % de l’activité du groupe et qui n’était pas sous pression comme aux États-Unis. L'opération est en cours de finalisation. D’ici fin septembre, l’Europe aura donc totalement coupé les ponts avec la holding américaine. La séparation des deux entités est clairement énoncée par le changement de nom de la structure américaine, qui devient Stryten Manufacturing.

Pas de changement en vue pour Exide Europe . Continuité assurée par les repreneurs qui conservent les six usines européennes pour les batteries auto/VI, les dix plateformes logistiques (Herblay pour la France)… et les équipes en place. Les clients ne devraient donc pas être impactés en matière opérationnelle, avec les mêmes marques (Exide, Fulmen), les mêmes produits… Cette sécession pourrait faire gagner en agilité l'entité Europe. À suivre.

Caroline Ridet

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