Plateforme logistique automatisée : le bras armé de la conquête de nouveaux marchésRéponse claire et nette qui accompagne l’annonce officielle d’une plateforme logistique « qui tourne à plein » suite à une modernisation ayant coûté 3 M€ avec 80% des flux mécanisés et une surface de stockage gonflée de 25 %, à 20 000 m2.Objectif de cet investissement : faire des économies d’échelle, gagner en productivité, avoir un outil logistique évolutif, mais aussi le dimensionner pour étendre son champ d’action. S’éloigner de ses frontières historiques du Sud-Ouest, où la plateforme sert à J+1 ses 22 magasins de proximité (livrant à H+4), en jouant le marché national mais aussi en conquérant de nouveaux canaux de vente… Et là, il s’agit de viser les besoins du e-commerce. Si pour l’instant, le distributeur est en mode « projet », il devrait rapidement diffuser ses offres sur les places de marché du Web. Sortir d’un ancien schéma pour entrer dans le nouveau monde « en s’inscrivant clairement dans une perspective d’avenir. Nous ne voulions pas faire l’erreur de nous adapter trop tard. Car il ne faut pas se tromper : on ne guidera jamais le marché, c’est le marché qui nous guide ». Et pas question pour le n°3 du marché français (100 M€ de CA 2018 annoncé dans le Top 100 Zepros 2019) de partir avec un handicap face aux deux géants du marché (PHE et AAG dépassant le milliard en France). Si pour lui l’excellence logistique est aujourd’hui un prérequis sur le marché de la rechange, « c’est le commerce qui permet de faire la différence, la réactivité au niveau local, l’adaptabilité de l’offre et l’écoute du client ». Chez Flauraud, le commerce reprend la main avec comme feuille de route de protéger l’ADN du distributeur : le service de proximité.Caroline Ridet